Ondes électromagnétiques : à quoi sommes nous vraiment exposés ?

tom’s hardware   lundi 27 juin 2011 par Matthieu Lamelot

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Antennes de Villeneuve de la raho: la mairie cède enfin

La Clau   Mardi 5.7.2011. 00:15h

Villeneuve de la raho, épicentre de la lutte contre les antennes de téléphonie mobile dans les Pyrénées-Orientales, voire en  France, va perdre son statut : jeudi, la mairie votera la fin des contrats passés avec les opérateurs Orange, SFR et Bouygues. Les antennes, craintes par une bonne partie de la population, devraient être rapidement déplacées en périphérie des zones habitées.

Château d'eau de Villeneuve de la raho, 2011 © France 5

Château d’eau de Villeneuve de la raho, 2011 © France 5

La polémique en cours à Villeneuve de la raho, où 25 antennes de téléphonie mobile sont présentes en coeur de village, touche à sa fin. Le déplacement des relais est en effet inscrit en dernier point de l’ordre du jour du conseil municipal de ce jeudi 7 juillet, une dernière assemblée avant la pause estivale, en séance publique. Concrètement, les contrats passés avec les opérateurs Orange, SFR et Bouygues Telecom, devraient être dénoncés en bloc. Cette annonce est une victoire pour l’association Un Mât Pour Les Ondes, qui milite ardemment depuis 2008 pour que les antennes-relais soient installées en dehors des lieux de vie de la commune. La fin des contrats étant fixée au 22 août, l’intérêt accru des opérateurs a assurer leur service devrait accélérer le montage d’une pylône, éloigné du centre-ville de Villeneuve de la raho, en concertation avec la mairie.

Les avancées sur ce dossier sont à la fois citoyennes et sanitaires, dans un certain flou artistique relatif aux effets supposés des antennes. Le cas de Villeneuve de la raho a d’ailleurs été cité par la chaîne France, dans un reportage dont la diffusion a accentué la pression sur le députée-maire, Jacqueline Irles. Sur le terrain, le mouvement d’opposition s’est cristallisé le 8 juin, lors de la remise de 464 signatures contre les antennes, au préfet des Pyrénées-Orientales, à Perpignan. Depuis plusieurs mois, l’inquiétude a également gagné la ville d’Elne, dont le maire, Nicolas Garcia, lance une étude pour vérifier si les ondes dégagées par les opérateurs, en plein centre-ville de sa commune, ne dépassent pas le seul autorisé de 0,6V/m. En Pays Catalan, des mouvements de méfiance sont également observés dans les communes de Cabestany, La Bastide, Palau del Vidre, Saint-Genis des fontaines, Maureillas et Montesquieu.

Source : http://www.la-clau.net/info/antennes-de-villeneuve-de-la-raho-la-mairie-cede-enfin-6760

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Toulouse : Ondes négatives autour d’un projet

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Créé le 04/07/2011 à 07h23 — Mis à jour le 04/07/2011 à 07h23  

Une pétition des riverains a recueilli 500 signatures.  

Une pétition des riverains a recueilli 500 signatures. f. Scheiber / 20 minutes

société Opposition de riverains à l’installation d’une antenne-relais dans le quartier de Lardenne

Mauvaises ondes autour du projet d’implantation d’une antenne relais de téléphonie mobile à Lardenne. Les riverains ont déposé à la mairie une pétition comptant 500 signatures contre l’arrivée du pylône de l’opérateur Bouy­gues sur le terrain de l’entreprise Amouroux, chemin de Ramelet- Moundi. Une lettre a aussi été envoyée le 27 juin à Pierre Cohen. Craignant pour leur santé, ils refusent que cette antenne trône au milieu des nombreuses habitations.

Une charte sur les antennes relais en cours
« Nous ne sommes pas opposés à cette installation mais nous voulons un emplacement plus approprié, explique Ludovic Gaillard, porte-parole du collectif anti-antenne relais de Lardenne, dont le jardin est à deux mètres de la future antenne. On pourrait la mettre sur les bords de la rocade ou dans une zone moins densifiée que notre quartier ». Laetitia Justin, sa compagne, s’inquiète de l’impact des ondes sur leurs deux enfants. « Les dernières études de l’Organisation mondiale de la Santé montrent que l’usage du téléphone portable peut être cancérigène pour l’homme, souligne-t-elle. Alors je ne peux que m’inquiéter du danger des ondes électromagnétiques sur mes enfants. Il faut appliquer le principe de précaution ».
L’opérateur de téléphonie Bouygues Télécom indique que « ce projet est actuellement à l’étude mais qu’aucune déclaration préalable n’a été déposée à la mairie de Toulouse ». Le service environnement de la ville a d’ores et déjà émis un avis défavorable pour cette implantation. Régis Godec, élu Europe-Ecologie du secteur, doit recevoir un groupe de riverains demain. « Nous voulons que l’opérateur crée des conditions de dialogue avec les habitants car nous ne pouvons interdire une antenne sur un terrain privé, confie-t-il. L’idéal serait de mutualiser les antennes des opérateurs ». La municipalité travaille actuellement à l’élaboration d’une charte sur les antennes-relais. Elle associe riverains, opérateurs et mairie. Tous ont rendez-vous en septembre autour d’une table pour faire avancer ce dossier.

Julie Rimbert
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Tokyo doit être évacuée !

  • Post category:Nucléaire

AgoraVox le média citoyen  

L’impensable est devant nous : on ne peut plus vivre à Tokyo, la radioactivité y est trop forte. Ce terrible constat ne doit pas nous porter au désespoir. Tout au contraire, c’est l’occasion de faire sens de notre destin et de l’assumer.

Alors même qu’il se trouve encore des zozos comme Régis Debray pour nous chanter « Tout va bien Madame la Marquise » et ne retenir de Fukushima que la seule nécessité de ne pas construire de centrales nucléaires sur des failles sismiques, les rudes leçons de cette catastrophe nous sont livrées jours après jour sur un site de l’association militante Next-Up principalement engagée dans la lutte contre l’exposition criminelle du grand public aux champs électromagnétiques.
 
La dernière information communiquée est consternante : le niveau de radioactivité mesurable au sol est supérieur à 6 microsieverts par heure (6 µSv/h) ce qui donne 52 millisieverts par an (52 mSv/an) soit pas loin du triple de la dose maximale admissible pour les travailleurs du nucléaire et 52 fois (sic) la dose admissible pour le grand public selon les normes internationales étant donné que celles-ci se situent à 1 millisievert par an.
 
La conclusion tombe logiquement : il faut évacuer Tokyo.
 
La conclusion de la conclusion c’est que l’exposition de la population mondiale aux mensonges gouvernementaux et médiatiques va certainement atteindre des niveaux critiques, probablement jamais vus mais qui, malheureusement, ne vont pas étouffer les porte-paroles et leurs suppôts journalistiques.
 
Il faut savoir en effet que les mesures officielles ne sont pas réalisées au sol comme le font les dizaines de milliers de Tokyoïtes  disposant d’un compteur Geiger mais à 18 mètres de haut (selon la vidéo de Next-Up à 01:00), ce qui permet de diviser par 100 le degré d’exposition puisqu’on ne mesure plus alors que 0.06 µSv/h. Le problème est que les Tokyoïtes ne lévitent pas à 18 mètres de haut. Ils se déplacent avec les pieds au sol, là où l’exposition est cent fois plus élevée.
 
Le catastrophiste sain d’esprit et respecté qu’est Jean-Pierre Dupuy indiquait récemment sur France Culture [1] que le désastre de Fukushima avait changé la donne concernant le calcul des probabilités d’un accident nucléaire majeur. Tout à coup, le savant télescopage des grands nombres et de l’infiniment petit qui permettait d’annoncer un risque négligeable est ramené à une catastrophe majeure tous les trente ans, ce qui, bien sûr, est difficilement acceptable.
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Etudes bidon, conflits d’intérêts : l’aspartame dans de sales draps

Accueil   Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 27/06/2011 | 19H05

Où sont les études qui ont autorisé l’aspartame ? Trente ans après sa mise sur le marché, leur absence embarrasse l’Europe.

Une cannette de Coca light écrasé (Goupil/Flickr/CC).

Lorsque la Food and Drug Administration (FDA) américaine a homologué l’aspartame (E951), elle a fixé une dose journalière admissible (la DJA) de 40 mg par kilo de poids corporel par jour. Comprendre que jusqu’à cette dose, correspondant à une trentaine de cannettes (33 cl) de Coca light pour un adulte de 60 kilos, le produit est inoffensif.

L’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a emboîté le pas à son homologue américaine, et la France a logiquement suivi. Problème : « Cette dose a été fixée au petit bonheur la chance », conclut le député Gérard Bapt, qui a déjà obtenu l’interdiction des biberons au bisphénol A en Europe.

L’enquête de Marie-Monique Robin « Notre poison quotidien » avait commencé à lever le voile sur cette affaire troublante. L’édulcorant le plus utilisé au monde, inventé par la firme Searle dont le patron était alors Donald Rumsfeld [que l’on retrouvera par la suite à diriger la guerre en Irak au côté de George Bush…], a été homologué peu après l’arrivée au pouvoir de son ami Ronald Reagan.

« Une décision purement politique », tranche la journaliste. Marie-Monique Robin a retrouvé la littérature scientifique juste avant l’autorisation :

« Tous les toxicologues de la FDA concluaient que ce produit était potentiellement cancérigène. Et par enchantement, après l’élection de Reagan, l’aspartame a été autorisé. Mais les études étaient toujours aussi contestables. »

Le dossier est introuvable

De nombreuses études publiées depuis tendent à prouver que la dose journalière admissible ne protège pas la santé des consommateurs, et fait courir aux femmes enceintes des risques d’accouchement prématuré. A chaque fois, leurs conclusions sont jugées pas assez scientifiques aux yeux des autorités sanitaires françaises et européennes.

Malin, le Réseau environnement santé a du coup décidé de demander à celles-ci de prouver, a contrario, que les études initiales étaient bien scientifiques. C’est là que le bât blesse. Laurent Chevallier, médecin et lanceur d’alerte, a demandé à Hugues Kenigswald, le chef de l’unité additifs alimentaires de l’Efsa, sur quoi se basait son autorisation. La réponse vaut son pesant de cacahuètes :

« L’Efsa ne dispose pas du dossier de demande d’autorisation de l’aspartame qui devait contenir ces études. Par ailleurs, les contacts que nous avons eus avec nos collègues de la Commission européenne semblent indiquer que la Commission ne dispose plus de ce dossier. Vous pouvez toutefois contacter monsieur Michael Flüh, chef de l’unité en charge des additifs alimentaires. »

Après plusieurs semaines, ce dernier n’a toujours pas retrouvé les études. L’eurodéputée Corinne Lepage, chantre du principe de précaution, s’insurge :

« L’Efsa n’a jamais eu les études sur lesquelles sont fondées son autorisation ou en tout cas ne les a jamais lues. Dès lors, comment oser rejeter les nouvelles études ? S’il faut avoir toutes les preuves que ce produit est nocif pour l’interdire, ce n’est plus de la précaution ! »

« Ils ne sont pas très à l’aise »

L’élue a réussi à faire voter en commission au Parlement de Strasbourg une disposition mettant en garde les femmes enceintes. Las, la mesure qui doit être adoptée définitivement dans le cadre de la directive sur l’étiquetage « sera retoquée en plénière », assure Corinne Lepage. Lobbies obligent…

En effet, quand on cherche à comprendre pourquoi l’agence européenne est si frileuse sur ce dossier, on découvre les liens douteux qu’entretiennent ses experts avec l’industrie.

Sur les vingt experts de la commission additifs alimentaires de l’Efsa, ils sont onze à avoir des conflits d’intérêts, dont un Français travaillant pour l’ANSES, révèle une enquête du Corporate Europe Observatory, une ONG spécialisée dans la lutte contre les lobbies. Certains experts ont ainsi « oublié » de déclarer qu’ils étaient aussi consultants pour Coca Cola… Corinne Lepage remarque :

« Ils ne sont pas très à l’aise à l’Efsa et à la direction générale santé et consommateurs de la Commission. Ils sentent que les mailles du filet se resserrent. »

Pour éviter qu’un scandale à la Mediator ne la frappe, l’agence européenne a décidé d’avancer à 2012 (au lieu de 2020) la réévaluation scientifique des données sur l’aspartame. Et l’agence française vient de lancer la réévaluation des bénéfices et des risques nutritionnels des édulcorants intenses, dont l’aspartame.

Quelle chance y a-t-il que cette fois, leur analyse soit objective ? Pour Marie-Monique Robin :

« Les autorités cherchent à gagner du temps. Quand la stévia aura remplacé l’aspartame, la question gênera moins les industriels. »

Avec Colette Roos, dont vous pouvez réécouter la chronique jusqu’au 1er juillet sur le site de l’émission Service Public de France Inter.

Photo : une cannette de Coca light écrasé (Goupil/Flickr/CC).

SOURCE : http://www.rue89.com/dessous-assiette/2011/06/27/etudes-bidon-conflits-dinterets-laspartame-dans-de-sales-draps-211122

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Licence 4G : Bouygues Telecom se brouille avec le gouvernement

DEGROUP NEWS   Brève rédigée le 27/06/2011 à 14h32 par Arik Benayoun

Le déploiement de la 4G se fait dans la douleur.Bouygues Telecom part en croisade contre le gouvernement. L’opérateur refuse de prendre en charge la résolution des problèmes d’interférences provoquées par la 4G sur les ondes de la télévision. Jugeant son coût exorbitant, il a saisi le Conseil d’Etat pour que l’Etat prenne en charge ces difficultés techniques. 

Le gouvernement obtiendra-t-il les 2,5 milliards d’euros tant attendus de l’attribution des licences 4G ? A peine a-t-il autorisé le dépôt des candidatures que les procédures pour tenter de faire baisser le prix s’enchaînent. La dernière en date est menée par Bouygues Telecom. 

Antenne relais téléphonie mobile

De récentes expérimentions ont prouvé que les ondes émises par la téléphonie de quatrième génération brouillaient celles de la TNT. En d’autres termes, certains foyers situés près d’antennes relais ne reçoivent plus la TNT. C’est l’écran noir. En cas de déploiement, ce phénomène pourrait concerner près de 20 % des foyers français. Ce problème technique pourrait être anecdotique mais il semblerait sa résolution coûte excessivement cher. Bouygues Telecom estime le coût des modifications à apporter aux réseau 4G pour éviter les interférences entre500 millions et 1,7 milliard d’euros. 

Refusant de prendre en charge ce surcoût, Bouygues Telecom a saisi le Conseil d’Etat pour que ce soit l’Etat qui paye la facture. Pourtant mi-mai, Eric Besson, ministre de l’Economie numérique déclarait que le gouvernement avait tenu compte de cette nouvelle donnée en baissant les tarifs de certains blocs de fréquences notamment ceux contenant les spectres de fréquences les plus proches de la TNT. 

Or, comme le fait remarquer Bouygues Telecom, le gouvernement a ajoutél’article 44 dans le projet d’ordonnance de transposition du paquet télécoms qui stipule que les opérateurs qui achètent les fréquences 4G « doivent prendre les mesures nécessaires pour prévenir et traiter les interférences. » 

TNT logo avec tele

Mais qu’entend le gouvernement par prendre « les mesures nécessaires » ? Développer des systèmes de protection comme en Suède ? Mettre en place des filtres anti-brouillage ? Et surtout, qui paiera la note ? Le propriétaire de la licence ? PourBouygues Telecom, ce problème est suffisamment sérieux pour remettre en cause l’attribution des licences. « Il en résulte un niveau d’incertitude et d’indétermination qui ne permet pas aux opérateurs de faire acte de candidature à l’attribution des fréquences dans des conditions raisonnables de sécurité juridique » estime l’opérateur. En d’autres termes, pour Bouygues Telecom il serait hasardeux d’acquérir ces licences sans connaître le coût exact de la résolution de ce problème technique. 

Le Conseil d’Etat devrait trancher le 14 juillet. En cas de décision en faveur de l’opérateur, le calendrier de l’appel d’offres risque d’être reporté. En cas de rejet de la saisine de Bouygues Telecom, les surcoûts engendrés par le déploiement de la 4G risquent finalement d’être répercutés dans les forfaits de téléphonie.

SOURCE  : http://www.degroupnews.com/actualite/n6513-licence_4g-tnt-bouygues_telecom-eric_besson-gouvernement.html

VOIR AUSSI :  http://www.dslvalley.com/telephonie+mobile+4g+bouygues+telecom+saisit+le+conseil+detat-27-06-2011.html

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Le maire PCF d’Elne (Pyrénées-Orientales) interdit l’antenne pour mobile du centre-ville

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Le maire communiste d’Elne a pris un arrêté municipal, transmis mardi 14 juin 2011 à la préfecture des Pyrénées-Orientales, pour interdire les émissions de l’antenne relais pour téléphonie mobile située au centre-ville tant qu’une « mesure des fréquences et intensités n’aura pas été réalisée ».

Le maire, Nicolas Garcia, a expliqué à une correspondante de l’AFP qu’il voulait « s’appuyer sur le principe de précaution » en prenant cet arrêté « symbolique ».

L’arrêté du 9 juin, dont l’AFP a obtenu copie, précise que l’étude devra être « réalisée par un organisme indépendant aux frais des opérateurs de téléphonie mobile ».
Elle devra « indiquer clairement que les puissances d’entrée ne dépassent pas les 0,6 volt et qu’elles ne se cumulent pas entre elles ».

Le plafond de 0,6 volt par mètre est celui réclamé en général par les associations de riverains qui craignent les rayonnements électro-magnétiques.

L’arrêté reprend par ailleurs une disposition d’un arrêté de novembre 2010 instituant un « moratoire d’un an (…) pour l’installation d’antennes relais (…) situées à moins de 200 m de toute habitation ».

L’antenne concernée « dans le périmètre urbain » par l’interdiction d’émettre est utilisée par Orange et Bouygues. SFR a déjà accepté d’installer ses antennes dans une zone éloignée des habitations.


SOURCE : http://www.lagazettedescommunes.com/67978/le-maire-pcf-delne-pyrenees-orientales-interdit-lantenne-pour-mobile-du-centre-ville/


Le maire d’Hérouville-Saint-Clair refuse l’implantation d’une antenne-relais - Ouest France - 15/06/2011  par Robin des Toits

Le maire d’Hérouville-Saint-Clair refuse l’implantation d’une antenne-relais – Ouest France – 15/06/2011

Le maire d’Hérouville-Saint-Clair, Rodolphe Thomas (Modem) s’est opposé dans un arrêté signé le mardi 14 juin à l’implantation d’une antenne-relais de téléphonie mobile de Bouygues Telecom dans sa commune, « en vertu du principe de précaution ». L’antenne devait être posée sur le toit d’un immeuble d’habitation au 1010, quartier des Belles Portes. Le maire s’appuie notamment sur l’article 5 de la Charte de l’environnement, incluse dans la Constitution et rappelle l’annonce récente de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : mardi 31 mai, des experts réunis par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) ont classé comme « cancérogènes possibles » les champs électromagnétiques de radiofréquence, y compris ceux de la téléphonie mobile. En 2009, la ville d’Hérouville avait voté un moratoire sur l’installation des antennes-relais et décidé de supprimer l’ensemble des équipements Wi-Fi dans les écoles.

Lire la news sur le site de Robin des toits

SOURCE : http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Le-maire-d%E2%80%99Herouville-Saint-Clair-refuse-l%E2%80%99implantation-d%E2%80%99une-antenne-relais_40771-1835119-pere-bno_filDMA.Htm

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Côte d’Or : La fille de deux Talantais, Anne, électrohypersensible vit recluse à cause des ondes. Le calvaire d’Anne finira-t-il ?

le 16/06/2011 à 05:00 par anne-françoise bailly

Les Talantais Robert et Michèle Cautain, parents d'une fille électrohypersensible, dénoncent un scandale sanitaire. Photo A.-F. B.

Les Talantais Robert et Michèle Cautain, parents d’une fille électrohypersensible, dénoncent un scandale sanitaire. Photo A.-F. B.

Un formidable espoir pour leur fille Anne ! Voilà comment les Talantais Robert et Michèle Cautain perçoivent les récentes évolutions, en matière de reconnaissance de l’électrohypersensibilité. Le 31 mai, 31 experts internationaux, rassemblés à Lyon sous l’égide du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont conclu que les ondes émises par les téléphones portables, jusqu’ici décrites comme sans danger, devaient être classées en « peut-être cancérogènes pour l’homme. » Des études épidémiologiques associent un risque accru de gliome, tumeur du cerveau, à l’usage soutenu du téléphone portable…
Un exil forcé

Pour les parents d’Anne. c’est un pas important vers la compréhension du calvaire de leur fille, dont le syndrome d’électrohypersensibilté a été attesté par le professeur Dominique Belpomme, président de l’association de recherche thérapeutique anticancéreuse « Avec le Wimax, elle a été obligée de se sauver, comme d’autres électrohypersensibles (EHS) qui trouvent refuge dans des caves ou des parkings sous-terrains », dénonce sa mère Michèle. « Pour échapper à ses vertiges, ses gonflements, ses brûlures et ses maux de tête, Anne s’est réfugiée dans la grotte du hameau de Baumugnes, à Saint-Julien-en-Beauchênes, dans les Hautes-Alpes », précise-t-elle. « Elle n’a pas de chauffage et vit avec un anorak… Elle va finir par manquer de lumière solaire ! », se désole son père Robert, évoquant une situation dramatique. L’espoir ? Il vient aussi de la résolution de l’assemblée parlementaire du conseil de l’Europe ; adoptée à l’unanimité le 11 mai dernier. Elle recommande aux états membres de « porter une attention particulière aux personnes électrosensibles atteintes du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques et de prendre des mesures spéciales pour les protéger, en créant par exemple des “zones blanches” non couverte par les réseaux sans fil. »

A ce titre, Anne Cautain, ravitaillée de l’extérieur, se bagarre du fond de sa grotte qu’elle partage avec une hôtesse de l’air parisienne, elle aussi électrosensible. Avec sa fille Laure Birgy, elle œuvre comme présidente d’honneur de l’association « Une terre pour les EHS » créée le 22 mars dernier. Ce projet, auquel un autre Côte-d’Orien électrohypersensible actuellement réfugié à dans la Drôme est associé, concerne la création d’une zone préservée des champs électromagnétiques artificiels sur la commune de Boulc, dans le même département ; 15 à 20 places seraient prévues pour l’accueil permanent, et 5 à 10 pour l’accueil d’urgence…

« Le seul remède pour les malades, ce sont les zones blanches », soulignent les parents d’Anne, militant pour la suppression du système hertzien au profit du système filaire comme la fibre optique, et pour la réduction des puissances…

« J’espère qu’on mettra moins de temps que pour l’amiante ! », s’exclament les parents d’Anne, associés à la plainte contre X visant le Wimax, déposée en décembre à Dijon auprès du procureur de la république par le collectif Pour la Vie-Bourgogne.
Source : http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2011/06/16/le-calvaire-d-anne-finira-t-il

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