Communiqué de presse des EHS de france

Radiofréquences et santé

L’OMS aux ordres de l’industrie ?

Communiqué de presse réunion OMS du 5 juin 2013

Merci d’ouvrir ce lien pour voir le communiqué complet et les signataires:

http://www.electrosensible.org/b2/index.php/communiques-presse/communique-oms-anses-040613

Opacité, scientifiques sous influence industrielle, rôle minime de la société civile, perspective sanitaire perdue…. les éléments ne manquent pas pour dénoncer le groupe de projet sur les ondes électromagnétiques de l’OMS et réclamer sa destitution. Ce groupe organise un séminaire, dans les locaux de l’ANSES, le 5 juin. Le programme dévoile une domination écrasante d’orateurs fervents défenseurs de la pensée unique pro-industrielle.
Sans l’ANSES et la pratique de dialogue avec les acteurs de la société civile qu’elle a mise en place, les ONG ignoreraient encore que l’OMS a entrepris une nouvelle expertise sur les radiofréquences. Nous saluons donc l’initiative qu’a prise l’ANSES d’inviter l’ensemble des membres du comité de dialogue Radiofréquences qui le souhaitaient à séminaire qu’elle accueille dans ses locaux.

Il faut dire que la composition du comité de pilotage du groupe de l’OMS, le choix des intervenants chargés de parler de la santé, le choix du thème retenu ne correspondent en aucun cas aux exigences de pluralité, d’indépendance, d’avancées des connaissances que les ONG attendent d’une agence dont l’autorité dans le domaine de la santé se situe au sein du système des Nations Unies.

• Le comité de pilotage tout d’abord, mis en place sous l’égide d’Emilie Van Deventer, composé de 6 membres seulement, il est le triste reflet de la dépendance de l’OMS vis-à-vis de l’ICNIRP puisque 4 sur 6 de ses membres ont des liens avec cette organisation opaque qui n’a eu de cesse de défendre les intérêts des opérateurs. Leurs travaux ont été, pour la plupart, de façon répétée, financés ou co-financés par les opérateurs. La pluralité des positions, nécessaire sur un sujet où règne une forte controverse n’est donc absolument pas assurée ;

• Le séminaire ensuite s’intitule « Séminaire international d’échanges entre les parties prenantes sur les radiofréquences » mais il n’est pas prévu que les « parties prenantes » interviennent au cours de ce séminaire. Au mieux leur a-t-on laissé espérer une prise de parole globale minutée. Drôle de façon de concevoir un « échange » ;

• Un des thèmes principaux est celui de la « perception du risque » avec ce que cette approche sous-entend de « peurs irrationnelles » au moment où le problème essentiel en termes de santé publique est celui de la diffusion massive et de plus en plus précoce des « objets » électromagnétiques, de ses conséquences sur nos organismes et donc des moyens à mettre en oeuvre pour les réduire.

A tout ceci il convient d’ajouter que les médias ne sont pas conviés lorsque l’OMS invite les acteurs internationaux à un séminaire sur l’électropollution. The EMF Project, EMFP (le projet sur les ondes électromagnétiques de l’OMS), pendant longtemps financé par l’industrie de télécommunications, préfère la discrétion. Les associations, elles, dénoncent ces pratiques douteuses et lourdes en conséquence pour la santé publique. Elles en appellent à l’OMS pour plus transparence et d’indépendance.

IEMFA (the International EMF Alliance), Priartem, le Collectif des Electrosensibles de France, la Fondation Suédoise de Protection contre les Rayonnements, Folkets Stralevern et the Radiation Research Trust tiendront un point-presse le 5 juin devant les locaux de l’ANSES.

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L’équipe du Collectif des Electrosensibles de France
www.electrosensible.org – Téléphone sur demande.

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