PUBLIÉ LE 13/11/2012 08:35
Les antennes du mont Aragnouet
Depuis le mois de septembre, des questions sont posées dans la vallée de l’Arbas sur le danger que représente pour la santé l’installation par Bouygues d’une nouvelle antenne relais,jouxtant celle de SFR. Dès le premier débat, François Arcangéli s’était engagé à faire prendre des mesures pour évaluer plus précisément les modifications et les risques apportés par un second émetteur.Après une première rencontre au Conseil Régional avec les associations Robin des Toits et Antenne 31, deux représentants de ces associations ont été reçues par la mairie d’Arbas afin de dresser l’étar des lieux de l’ensemble des champs électromagnétiques sur la commune.
Les mesures effectuées au mois d’octobre sont relativement rassurantes puisque sur la place de la mairie, on relève par exemple 0,006 V/m (Par mesure de précaution et le conseil de l’Europe préconise même de tendre vers le 0,2 V/m).En revanche, sur la même place et devant une maison , on a relevé 0,9V/m dûs soit à un Wifi actif, soit à un téléphone fixe sans fil. ( voir http://francois-arcangeli.com)/spip.php?article31)
Ces mesures seront renouvelées après la mise en fonctionnement du relais Bouygues.
Pour François Arcangeli, on peut dire qu’ «à Arbas, dans l’état actuel, et compte tenu du très grand éloignement du relais SFR (1,5 Km du centre du village), les champs électromagnétiques liés à la téléphonie mobile sont très faibles, puisque 100 fois inférieurs aux normes recommandées par les associations. Il restera à vérifier que la nouvelle implantation ne génère pas une augmentation significative lors de sa mise en service, l’impact d’une évolution vers la 4G n’étant pas à écarter».
Ce premier relevé a au moins une valeur pédagogique puisqu’il a mis en lumière la dangerosité des micro-ondes (38V/m)et des téléphones fixes sans fil (43V/m) et permet de réveiller la vigilance face à un danger invisible tel que les ondes électro-magnétiques .En attendant les prochaines mesures, chacun peut poursuivre la recherche dans son environnement et apprendre à limiter les risques dans son propre foyer.