Publié le 28/05/2010 03:48 | LaDepeche.fr
Le professeur Pierre Le Ruz a mis en garde son auditoire./ Photo DDM, C. J.
Oui, les risques occasionnés par la téléphonie mobile, les antennes relais ou encore les micro-ondes sont réels pour les biens et les personnes. Le professeur Pierre Le Ruz, membre du centre de recherches et d’informations sur les rayonnements électromagnétiques, présenté par le Conseil de l’Europe comme un professeur hors classe, venu spécialement de Rennes, a mis en garde, mardi 25 mai, à l’espace André-Jarlan de Rignac, un public d’environ 250 personnes parmi lequel on a surtout noté l’absence totale de responsables politiques. Pourtant, le sujet qui avait attiré, en plus des Rignacois, des gens venus d’Onet, de Rodez, d’Albi, de Toulouse, était d’importance. Avec des propos simples et en toute humilité (il a refusé de monter sur l’estrade pour rester à la hauteur de son auditoire), tout en faisant le tour des effets physiopathologiques, des dérèglements cérébraux engendrés par ces ondes électromagnétiques, le professeur a attaqué sans jamais les nommer les opérateurs téléphoniques, les industriels qui ne cherchent qu’à faire du profit et les élus qui pratiquent la politique de l’autruche. Pour lui, tous les méfaits sont connus depuis plus de 20 ans : « Ils disent que ce n’est pas vrai, mais ils se foutent de nous, ils sont dans le mensonge total ». Parmi les exemples qu’il a cités, Pierre Le Ruz a été précis quand il a parlé du danger des parties génitales de l’homme avec le portable dans la poche du pantalon, des ovaires de la femme devant les plaques à induction de la cuisine, des dangers des téléphones sans fil, des télécommandes des appareils de chauffage ou des volets roulants, de l’impact pour les animaux des panneaux photovoltaïques placés sur les toits des hangars… « C’est de la folie furieuse, on est complètement à côté de la plaque, si on ne veut pas régler le problème, on va droit dans le mur ». La conférence s’est terminée par un débat au cours duquel de nombreuses questions furent posées.
Source : http://www.ladepeche.fr/article/2010/05/28/844051-Rignac-Ces-ondes-qui-menacent.html