28 juin 2010 06h00 | Par M. L.-L.
Jean Lassalle a rencontré Jean-Marc Aubry à Oloron mercredi dernier. photo m. l.-l.
Vendredi s’est achevée la semaine d’actions de l’Intercollectif 64, qui demande l’arrêt de l’implantation des antennes émettant des ondes électromagnétiques, au profit des liaisons filaires, les seules selon eux qui sont compétitives et inoffensives.
Ce jour-là, deux membres du collectif ainsi que Daniel Oberhausen, de Priartem, ont été reçus au Conseil général à Pau par Francis Courrouau, en charge du dossier Wimax. Il leur aurait annoncé l’abandon de la pose de dix antennes supplémentaires. Il leur a également expliqué qu’il n’est pas envisagé de créer des NRAZO (nœuds de raccordements des abonnés en zone d’ombre) car trop lourds financièrement, et que les émissions Wimax seront surveillées dans le respect des normes.
Un peu plus tôt dans la semaine, le mercredi, Jean Lassalle avait reçu à Oloron une délégation anti-Wimax d’une douzaine de personnes. Parmi elles se trouvait Jean-Marc Aubry, d’Arthez-de-Béarn, qui a occupé le mât d’antenne placé à côté de chez lui. Ce professionnel dans le domaine de la sécurité a montré par des cas concrets l’impact des ondes pulsées sur le corps humain. « Vous dîtes : après le sang contaminé et l’ESB folle, c’est la future catastrophe sanitaire programmée ? » a réfléchi à haute voix le député-conseiller général d’Accous. D’ores et déjà, date est prise en octobre 2010 pour le suivi de la démarche, sachant que le député, muni du rapport Bio-initiative et des constats scientifiques sur les effets des ondes électro-magnétiques sur le vivant, envisagerait une intervention à l’Assemblée nationale.
Par ailleurs, les élus de Montory, Bedous, Verdets, Arthez-de-Béarn, Monein et Parbayse ont déjà rencontré l’Intercollectif ; Hervé Lucbéreilh, conseiller général Oloron-Ouest, et Georges Labazée doivent le recevoir prochainement. Mais le collectif déplore l’absence de réponse de la part d’autres élus sollicités : Hasparren, Mauléon, Moncayolle, Aydïus, Oloron.
« Les opérateurs disent : nous sommes la continuité des services publics. Alors, qu’ils participent au financement des NRAZO pour réduire les zones blanches plutôt que de laisser leur imputation à France Télécom (60 000 euros) et aux communes (80 000 euros) » a déclaré Odile de Monein, présidente de l’Intercollectif 64. En tout cas, « nous ne lâcherons pas », ont affirmé les membres du collectif.
Oloron-Sainte-Marie · Jean Lassalle · Pau · Pyrénées-Atlantiques
Source : http://www.sudouest.fr/2010/06/28/pour-dire-non-aux-ondes-127349-4321.php