Le téléphone du futur testé à Toulouse

LA-D-p-che-copie-1.png   PUBLIÉ LE 30/06/2012 07:36

Les anciennes grandes ondes de la radio viennent au secours des téléphones portables./ Photo DDM, Jean-Michel Mazet

Les anciennes grandes ondes de la radio viennent au secours des téléphones portables./ Photo DDM, Jean-Michel Mazet

Début 2013, le groupe Orange va mener une expérimentation de haut débit mobile en utilisant des fréquences correspondant aux grandes ondes de nos anciennes radios…

Qui a dit que les antiques grandes ondes sur lesquelles on écoutait radio Andorre ou RMC sur nos transistors à pile ne servaient plus a rien ? Chassées par le numérique, elles reviennent aujourd’hui par… la téléphonie mobile. L’idée est de doper la technologie 3 et 4 G, confrontée à un trafic de données toujours plus important, en utilisant des fréquences dans la bande 1452-1492 MHz, encore appelée bande L. Cette expérimentation de haut débit mobile « en liaison descendante » sera conduite sur le réseau d’Orange à Toulouse au cours du premier trimestre 2013 et utilisera des stations de base d’Ericsson et des terminaux intégrant des puces Qualcomm. L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (Arcep) vient de donner son accord à Orange France pour utiliser ces fréquences. La construction de ce réseau expérimental commencera fin 2012.Les fréquences de la bande L devraient permettre d’absorber un trafic de données mobiles toujours plus dense. Elles devraient offrir aux utilisateurs la possibilité de téléchargements plus rapides et leur assurer une utilisation d’internet encore plus fluide. La Conférence Européenne des Postes et Télécommunications (CEPT), qui est chargée de formuler des décisions pour l’harmonisation de l’utilisation de la bande L en Europe, considère l’ouverture d’une partie du spectre de la radio numérique terrestre aux services de haut débit mobile comme une option pertinente dans la perspective du développement croissant des usages de l’internet mobile et de l’augmentation continue des volumes de données échangées. La commission technique de la CEPT devait donner justement, hier, un avis définitif sur l’utilisation par la téléphonie mobile de la fameuse bande L, aujourd’hui disponible. Une nouvelle révolution.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/30/1390677-le-telephone-du-futur-teste-a-toulouse.html


Commentaire : Les Toulousains feront donc office de cobayes pour cette opérations.


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La salvetat saint gilles : Les riverains des quartiers de l’Apouticayre et des Paradets posent 5 questions à Michèle Rivasi (députée Européenne)

  • Post category:Vidéos

Les riverains des quartiers de l’Apouticayre et des Paradets ont formé un collectif citoyen et apolitique, inquiets des effets sanitaires de l’installation d’une antenne relais Orange à proximité de leur domicile. Un réseau mobile compatible avec la santé est possible ! Nos élus ne nous ont pas entendus malgré les 800 signatures de la pétition, un recours gracieux a été envoyé, le recours contentieux est en préparation.

En savoir +

https://www.youtube.com/watch?v=G7aI2OST4Po

http://antennes31.over-blog.com/article-la-salvetat-saint-gilles-un-collectif-contre-la-nouvelle-antenne-relais-103946139.html

http://antennes31.over-blog.com/article-la-salvetat-saint-gilles-antenne-relais-les-ballons-de-la-colere-104900307.html

http://antennes31.over-blog.com/article-la-salvetat-saint-gilles-antenne-relais-le-collectif-oppose-au-projet-ne-desarme-pas-106824446.html

Source :  http://collectif-caap.blogspot.fr/2012/06/leurodeputee-michele-rivasi-fondatrice.html

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Manifestation énergique des collectifs le 9 Juin 2012 à Toulouse

 

Ce fut, au dire des participants, une manifestation réussie . Pour une « première » nous nous sommes fait entendre et remarquer, les médias ayant par ailleurs bien couvert le rassemblement.

 

La participation de collectifs venus de loin, Lot, Hautes-Pyrénées, Tarn confirme que le réseau se constitue dans la Région. En fédérant encore plus de collectifs de Midi-Pyrénées, notre représentativité et notre capacité à défendre notre santé seront largement renforcées. La prise de conscience générale des riverains d’antennes semble acquise et nous permet de penser aujourd’hui que dans les prochains mois nos responsables politiques vont devoir enfin traiter le problème plutôt que de l’ignorer comme souvent c’est le cas. Il est vrai que les ondes sont invisibles et inaudibles, il n’en demeure pas moins que les EHS eux souffrent dans leur chair, sont obligés de se retirer de la société et trouver refuge dans des lieux indignes de notre temps. On dit que les oiseaux se cachent pour mourir mais qu’en sera-t’il demain pour les humains si nous continuons comme cela. Il est temps de changer la réglementation à l’heure ou la 4 G est installée avec une cohorte de nouvelles antennes et un électro smog qui ne cesse d’augmenter.

Cette manifestation a permis à tous de refaire le plein d’énergie, en mettant en évidence que nos protestations ne sont pas isolées. Savoir que nous aurions pu être bien plus nombreux, au vu des mobilisations locales, laisse augurer d’actions à venir de plus en plus visibles.

Voir plus de reportages vidéo

http://antennes31.over-blog.com/article-les-collectifs-de-toulouse-midi-pyrenees-manifestaient-ont-manifeste-106731182.html

http://www.citizenside.com/fr/photos/faits-divers/2012-06-09/61828/a-toulouse-le-collectif-antennes-31-alerte-sur-le-danger-des-ondes-electromagnetiques.html

http://pflr31.over-blog.fr/article-technologie-sans-fil-sante-en-peril-localisez-les-antennes-106670762.html

https://www.dailymotion.com/video/xrgrvm_manifestation-antennes31-a-toulouse-samedi-9-juin-2012_news

http://antennes31.over-blog.com/article-toulouse-ils-pointent-les-antennes-relais-106544512.html

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Stupeur après le départ de Nicole Bricq de l’écologie

Mediapart   22 JUIN 2012 | PAR STÉPHANE ALLIÈS ET LÉNAÏG BREDOUX ET JADE LINDGAARD

Stupeur à l’annonce du départ de Nicole Bricq du ministère de l’écologie, jeudi soir. « Je l’ai vue la semaine dernière, j’ai rencontré des membres de son cabinet hier, il n’y avait pas le moindre signe de changement », raconte Benoît Hartmann, porte-parole de France Nature Environnement (FNE). « J’avais rendez-vous demain avec son cabinet, avec elle la semaine prochaine, et un député socialiste me confiait il y a quelques jours sa joie de voir le pôle écologiste du PS se reconstituer au ministère, rien n’annonçait cela », confie un expert. « J’ai vu Nicole Bricq hier à Rio, elle n’était pas sur le départ », affirme un élu.

La nomination de Nicole Bricq au commerce extérieur n’a rien d’une promotion. Sous la précédente présidence, le ministère de l’écologie était un ministère d’Etat. Et même sans cette marque d’honneur, il est bien plus puissant actuellement, renforcé par l’énergie, que le portefeuille du commerce extérieur. Nicole Bricq a-t-elle été sanctionnée alors qu’elle venait de perdre un important arbitrage sur les forages pétroliers de Shell au large de la Guyane ?

La semaine dernière, elle avait annoncé le gel temporaire de ces permis de recherche exploratoire, car ils n’apportent pas de« contrepartie suffisante pour l’intérêt national », et parce que« la prise en compte des problématiques d’environnement n’est pas satisfaisante ». Le ministère expliquait alors vouloir avant tout refonder le code minier, afin d’imposer plus de contraintes aux sociétés détentrices de permis.

Mais une semaine plus tard, le dossier a été repris en main par le premier ministre et le préfet de Guyane a reçu l’autorisation de signer les arrêtés préfectoraux permettant la relance des travaux. Le directeur de cabinet de Jean-Marc Ayrault, Christophe Chantepy, a reçu Laurence Parisot, la présidente du Medef, très remontée contre le gel des permis. La suspension temporaire des permis constitue une remise en cause de la parole de l’Etat, avançait la porte-parole du patronat. Au risque de placer l’exécutif en situation d’insécurité juridique vis-à-vis des pétroliers, et notamment Total, associé aux forages guyanais ?

Lire la suite sur le site de Médiapart.

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Antennes-relais : le Chili se dirige vers le Principe de Précaution – 11/06/2012

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Nationalisation des réseaux et application du principe « pollueur payeur ». 

Source officielle du gouvernement Chilien : 
http://www.gob.cl/infografias/2012/06/13/nueva-ley-de-antenas.htm 

Après avoir débattu de ce sujet pendant une décennie, le gouvernement du Chili vient juste de voter la “Loi de Torres” sur les antennes relais. 

La loi, approuvée par une large majorité du Parlement Chilien le 11 Juin 2012 : 

1) limite la puissance des antennes relais à la moyenne des cinq pays les plus stricts de l’OCDE 

En vertu de la nouvelle loi sur les antennes, c’est maintenant le ministère de l’Environnement et non la Subtel comme ce le fut dans le passé, qui est l’institution chargée de définir la norme maximale d’émission radio-électriques permises au Chili pour les antennes, en conformité avec les procédures établies dans la loi sur l’environnement et qui définit la norme de précaution pour la santé prévue par la Loi, exigent que le Chili soit toujours au niveau inférieur ou égal à la moyenne des cinq normes établies dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). 
Ainsi, la nouvelle loi prévoit un seuil maximal de 2V/m sur les lieux dits sensibles (hôpitaux, maisons de retraite, crèches, jardins d’enfants et établissements scolaires élémentaires), ce qui n’est pas suffisant puisque le seuil de précaution sanitaire a été défini par les scientifiques du monde entier à 0,6V/m. Mais c’est tout de même bien mieux qu’en France ou en Allemagne, où le seuil a été défini depuis 1998 à 61V/m (normes ICNIRP). 

2) réduit l’impact urbain des tours par le “partage d’infrastructures”, 

3) ouvre une procédure de participation citoyenne dans l’approbation ou le refus du permis de construire de nouvelles antennes au niveau local, demandant une permission préalable, un délai final d’exploitation, de la part des résidents locaux avant d’obtenir le permis de construire municipal, 

4) autoriser les propriétaires fonciers d’exiger une réévaluations de taxes pour leurs propriétés, et pour les communes, où les tours sont installées, de recevoir une compensation financière de la part des opérateurs télécoms sous la forme d’une contribution à l’amélioration de l’espace public jouxte (à hauteur d’une somme représentant environ 30% du coût de l’installation de l’antenne), et 

5) avec effet rétroactif, établir des mesures de mitigation d’expositions dans les endroits saturés d’antennes, incluant les quartiers résidentiels, les bâtiments publics, les écoles maternelles, les hôpitaux ou les établissements d’enseignement.

La loi a été votée par le Président Pinera et prend effet cette semaine. 

Le Ministre Chilien du Transport et des Télécommunications Pedro Pablo Errazuriz a commenté : “En plus de protéger le paysage urbain et de ménager la susceptibilité des voisins, la nouvelle loi prend en compte le plus important : la santé de nos concitoyens suivant une approche de principe de précaution telle que la recommande l’Organisation Mondiale pour la Santé, et ce en fixant des limites strictes sur la puissance des antennes. Le Chili établit des standards stricts en la matière.” 

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Source en Anglais : 

BREATHTAKING: After debating this subject for a decade, the Government of Chile has just passed the “Ley de Torres” or the Towers Act. It has been reported that the law, approved by a large majority of members of the Chilean Congress, 1) strictly limits the power of antennas, 2) reduces urban impact of towers through ‘infrastructure sharing’, 3) opens up a process for citizen participation in the approval or denial process for new towers at the local level, effectively requiring prior permission, and terms, from local residents prior to receiving municipal permits; 4) allows property owners to request a reassessment of tax valuation for properties, and for communities, where towers are located, to receive compensation from telecom providers in the form of improvement to neighborhood public spaces (described in one article as an amount representing approximately 30% of tower installation costs); and 5) has a retroactive component in that it establishes mitigation measures in areas that are saturated with antennas, including those close to homes or institutions, such as kindergartens, health centers or schools. The Act has been signed into law by President Pinera and takes effect this week. Chile’s Minister of Transportation and Telecommunications Pedro Pablo Errazuriz stated, “…in addition to protecting the urban landscape and the goodwill of the neighborhoods, the new law takes care of the most important: the health of people in a precautionary manner as recommended by the World Health Organization, setting strict limits on the powers of the antennas. Chile is setting standards in this regard.” We will follow up with more details as we learn them. 

Contact Presse : 
Etienne CENDRIER 
Porte-Parole national 
01 40 18 02 81

Source : http://www.robindestoits.org/Antennes-relais-le-Chili-se-dirige-vers-le-Principe-de-Precaution-11-06-2012_a1683.html

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L’électricité sans fil arrive dans les transports

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Les Echos    Par Les Echos | 19/06 | 07:00

Utiliser l’induction pour recharger une brosse à dents électrique ou un smartphone, c’est déjà possible… De là à faire avancer des trains ou des voitures, il y a un pas que les spécialistes n’avaient jusqu’à présent pas franchi, invoquant le faible rendement de cette technique et la difficulté à obtenir des puissances suffisantes. Le canadien Bombardier a pourtant relevé le défi avec sa technologie Primove. A Augsburg, en Bavière (Allemagne), une rame de tramway complète parcourt ainsi les 600 mètres d’un tronçon pilote, sans contact avec le sol et sans le moindre fil à l’horizon.

A l’origine, en 2008, Bombardier cherchait un moyen de concurrencer Alstom et son système d’alimentation par le sol (APS). Celui-ci permet de supprimer les caténaires, mais reste toutefois sensible aux intempéries. Avec l’induction, ce problème disparaît. « Le système Primove est compatible avec toutes les conditions météo, qu’il s’agisse de pluie, de neige, de sable ou de poussière », insiste Eran Gartner, président de la division systèmes au sein de Bombardier Transport.

Champ magnétique

La transmission d’énergie par induction est connue depuis le XIX siècle : en plaçant 2 bobines conductrices suffisamment près l’une de l’autre, il est possible de transmettre un courant électrique sans qu’il y ait contact. En effet, le courant qui traverse le premier élément conducteur, dit « primaire », génère un champ magnétique qui produit alors du courant dans le récepteur secondaire.

Partant de ce principe, les ingénieurs de Bombardier ont d’abord imaginé d’alimenter la rame de façon continue en enfouissant des bobines sur toute la longueur du parcours. Une option techniquement envisageable, mais qui s’est révélée trop coûteuse. Le groupe a alors imaginé d’associer la transmission d’électricité sans contact et le stockage de cette énergie. Les segments inductifs « primaires » constitués d’un enroulement de câbles sont enfouis dans le sol, entre les rails. Mesurant 8 mètres de long, ils peuvent ainsi alimenter le tramway même lorsqu’il est en mouvement, à l’occasion de l’entrée en gare.

Pour capter ce courant inductif, le tramway dispose de capteurs placés dans le plancher et doté d’une puissance de 200 kW. Ceux-ci rechargent les batteries installées à bord, lorsque le tramway est arrêté en station, mais également lors des phases d’accélération fortement consommatrices d’énergie. Ensuite, le véhicule se déplace en utilisant l’énergie stockée, jusqu’à ce qu’il parvienne à la station suivante où il recharge ses batteries.

La principale difficulté a été de contenir les émissions d’ondes électromagnétiques à un niveau raisonnable surtout au démarrage, lorsque le tramway « a besoin d’une puissance maximale », insiste Harry Seiffert, l’un des pères du système Primove. De fait, à bord du tramway et à côté, les appareils de mesure ne cillent pas. « Il y a eu un très gros travail sur le confinement des émissions électromagnétiques », insiste Jérémie Desjardins, à la tête de Primove Transportation, l’équipe d’une cinquantaine de personnes qui fournit la technologie.

Bombardier, qui a protégé son système par des dizaines de brevets, n’a pas l’intention de se limiter au tramway. « Le système peut s’adapter aux véhicules sur pneus », résume Jérémie Desjardins. En rechargeant régulièrement ses batteries tout au long de son parcours, un bus verrait ainsi leur poids divisé par 6 ou 7. Dès ce mois-ci, la ville allemande de Braunschweig va tester Primove sur 2 bus effectuant un parcours de 12 kilomètres.

A terme, cette technologie vise un marché bien plus large : celui de l’automobile. La transmission d’électricité par induction permettrait de recharger les véhicules électriques automatiquement, dès qu’ils reviennent se garer. La fin des bornes et des câbles électriques. « Ainsi pas d’oubli de la part du conducteur, pas de problème de manipulation et aucun risque de vandalisme », résume David Gualino, de Schneider Electric, qui travaille sur le sujet avec Renault.

Plusieurs scénarios imaginés

Le constructeur français lance ces jours-ci un projet européen appelé WIC2IT (« Wireless inductive charging to interoperation testing »), financé par l’Agence nationale de la recherche et auquel participera notamment Daimler. Jérôme Perrin, directeur des projets avancés CO2, énergie, environnement de Renault, imagine déjà des scénarios : « Des gestionnaires de flottes de véhicules électriques pourraient équiper leurs parkings afin que les voitures soient rechargées automatiquement dès qu’elles se garent. On pourrait ensuite imaginer que des parkings semi-publics soient équipés de bornes au sol. » Le constructeur allemand Audi a pour sa part annoncé début mars qu’il travaillait avec Witricity, une start-up américaine issue du MIT spécialisée dans la transmission d’énergie sans fil.

De multiples aspects techniques doivent cependant encore être étudiés. Par exemple le positionnement du véhicule. « L’induction fonctionne bien si les bobines primaire et secondaire sont proches et bien en face. Il faut pourtant une tolérance suffisante pour que cela fonctionne avec n’importe quel conducteur », insiste David Gualino. Chez Bombardier, Jérémie Desjardins affirme ne pas avoir d’inquiétude : « Avec Primove, la tolérance est d’une quinzaine de centimètres de chaque côté du véhicule et de 1,5 mètre dans le sens de la longueur. » Il faudra également rendre un tel système interopérable et aboutir à une standardisation, afin que n’importe quel véhicule se recharge quel que soit le système installé sous le sol. En attendant, plusieurs villes vont lancer des expérimentations. A commencer par Londres, avec Renault et l’américain Qualcomm qui a acquis en fin d’année dernière une autre start-up du secteur, Halo IPT.

Il faudra également trouver des solutions pour contenir les émissions électromagnétiques. C’est sans doute le talon d’Achille de cette technologie. Quelle sera la réaction des consommateurs, déjà méfiants vis-à-vis des ondes émises par les antennes-relais de téléphonie mobile ? « Il est évident que le développement à grande échelle de ces techniques pourrait susciter des inquiétudes sur les risques d’interférences avec les appareils électriques et de télécommunications. Les fréquences utilisées sont toutefois très éloignées des fréquences radio ou TV. Par ailleurs, on peut craindre une réaction du public vis-à-vis des éventuels risques associés aux champs électromagnétiques. Mais, là encore, on est très loin des fréquences absorbées par le corps humain », précise Jacques Lewiner, professeur d’électromagnétisme et directeur scientifique honoraire de l’Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles.

FRANK NIEDERCORN

source :  http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/innovation-competences/technologies/0202118151799-l-electricite-sans-fil-arrive-dans-les-transports-335211.php


Plusieurs initiatives dans la téléphonie mobile

Il existe un secteur où la transmission d’électricité par induction est déjà une réalité commerciale : les petits appareils électroniques, et en particulier les téléphones mobiles. Le Wireless Power Consortium, qui réunit une centaine d’opérateurs et de fabricants, a défini le standard Qi, qui fonctionne avec une puissance de 5 watts et repose sur deux accessoires : une coque pour recevoir le téléphone et une plaque, de la taille d’un tapis de souris, connectée au secteur, pour poser l’appareil qui va se recharger sans contact. Chacun contient une boucle magnétique afin de permettre la transmission d’électricité sans fil. En France, Energizer propose depuis quelques mois une plaque de recharge à la norme Qi vendue 99,90 euros, auquel il faut rajouter une coque iPhone 29,90 euros.

Le système Qi est efficace : aussitôt posé, l’appareil est reconnu et se met en mode recharge. Mais son intérêt reste limité, parce qu’une prise électrique est toujours indispensable, et que le poids de la coque vient alourdir le téléphone.

Selon l’institut IHS iSupply, 3,6 millions de systèmes de recharge ont été vendus dans le monde en 2010. Le système rencontre un certain succès au Japon, où l’opérateur NTT Docomo a lancé l’an dernier un téléphone Sharp intégrant la technologie Qi.

L’induction pourrait se développer pour d’autres usages. Par exemple pour la recharge en libre-service, comme cela existe dans plusieurs restaurants de Tokyo. « Demain, un peu comme vous disposez du Wi-Fi quand vous vous asseyez dans un bar, vous pourrez recharger votre téléphone en posant votre téléphone sur le comptoir ou la table du bistrot », prédit Thierry Barba. Orange réfléchit d’ailleurs à offrir ce service dans ses boutiques.

F. N., Les Echos

Source : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/innovation-competences/technologies/0202117692237-plusieurs-initiatives-dans-la-telephonie-mobile-335182.php

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Menaces sur nos neurones – Alzheimer, Parkinson… et ceux qui en profitent

  • Post category:Bibliographie
Publié le 15 juin 2012 par 

Le nouveau livre de Roger Lenglet révèle les causes cachées des maladies neuro-dégénératives, comme par exemple la maladie d’Alzheimer et de Parkinson. Marie Grosman couvre le côté scientifique de l’enquête. Ensemble ils découvrent les différents stratagèmes mis en place pour ne jamais parler des véritables causes.

Il est vrai que la prévention rapporte moins que les médicaments qu’on invente pour atténuer les symptômes… Une enquête événement au moment où ces maladies ont été déclarées cause nationale en France.

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