"Les industriels des Télécoms usent de méthodes mafieuses"

logo_lexpress.gif   Par Héloïse Rambert, publié le 10/09/2012 à 10:32

Pourquoi la France autorise-t-elle des seuils d’exposition aux ondes supérieurs aux recommandations du Conseil de l’Europe? Réponse de Michèle Rivasi, députée européenne EELV.

"Les industriels des Télécoms usent de méthodes mafieuses"

TELECOMS – La France autorise des seuils d’exposition aux ondes supérieurs aux recommandations du Conseil de l’Europe à cause de l’influence des opérateurs.

JEAN-PIERRE MULLER/AFP

En France, quelle politique appliquons-nous en matière deprotection des ondes électromagnétiques?

En 2002, Lionel Jospin signe un décret qui s’aligne sur les recommandations de la Commission Européenne sur ce point. Mais aujourd’hui, ces recommandations sont obsolètes. En 2009, le Conseil de l’Europe a émis un rapport fondé sur la littérature scientifique. Les seuils maximaux que ce rapport évoque ne sont pas du tout du même ordre: ils sont 100 fois inférieurs à ceux de la Commission Européenne. 

Pourquoi une telle différence d’appréciation?

Les recommandations de 2002 ne tiennent pas compte des effets athermiques des rayonnements électromagnétiques, qui agissent directement sur les cellules. Depuis le milieu des années 2000, de très nombreux articles scientifiques mettent en évidence une action de ces rayonnements sur les hormones, comme la mélatonine qui assure l’alternance veille/sommeil. Les chercheurs savent aussi qu’elles rendent poreuse la barrière hémato-encéphalique, ou encore qu’elles altèrent le système immunitaire. Il est temps de bouger: d’autres pays européens ont fixé des seuils plus bas. 

Nous sommes donc en retard par rapport à certains de nos voisins européens?

Sans aucun doute! Prenez l’exemple de la Belgique: les politiques ont été sensibles au débat citoyen. La ministre de l’environnement a su prêter attention aux études parues sur la nocivité des champs électromagnétiques. L’emplacement des antennes est officiellement répertorié et leur puissance bien plus faible qu’en France. De plus, les opérateurs qui ont attaqué ces mesures n’ont pas eu gain de cause. Contrairement à nous, certains pays ont fait preuve de volonté politique et de courage face aux lobbys des Télécoms. 

Les lobbys des télécoms sont-ils si influents dans notre pays?

En France, les opérateurs sont tout-puissants! Ils usent des traditionnelles méthodes mafieuses de désinformation et de ralentissement des prises de décisions allant à l’encontre de leurs intérêts. Pourtant, il y a quelques années, ils avaient perdu du terrain. La justice, au nom du principe de précaution, avait ordonné des démantèlements d’antennes. S’était ensuite tenu le Grenelle des ondes

Et qu’est-ce ça a donné ?

Aucune décision n’a été prise. Les grands groupes de télécoms ont de nouveau progressé. Ils disposent de connexions partout: une véritable pieuvre! Désormais, seul le tribunal administratif peut être saisi. Mais celui-ci est impuissant sur ces questions: il se borne à vérifier que les recommandations de la Commission Européenne ne sont pas dépassées. Les industriels ont aussi obtenu du Conseil d’Etat qu’il juge incompétents les maires dans les prises de décision relatives aux antennes. 

Les lobbys ont-ils aussi du poids à l’échelle européenne?

Bien évidemment. Particulièrement par l’intermédiaire du groupe d’experts qui conseille la Commission en matière de risques émergents. Pourtant, des choses bougent:l’OMS vient de reconnaitre que la pollution électromagnétique représentait un risque 2B, c’est-à-dire un risque potentiellement cancérigène. Comme le bisphénol A, qui depuis est interdit.

SOURCE : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-industriels-des-telecoms-usent-de-methodes-mafieuses_1158531.html

Facebooktwitterlinkedinmail

En réponse à l’article de la dépêche du Midi ci-dessous en date du 10/09/2012.

Enfin la première charte signée à Toulouse….. sur l’aquelle on a juste oublié les communes membres de la CUTM (Communauté urbaine de Toulouse Métropole) et notre association départementale.
Les associations présentes le 4/07/2012 étant invitées à ……écouter gentiment sans pouvoir intervenir, c’est une interprétation surprenante de la démocratie participative. Le protocole d’accord ne contient aucune limitation de seuil si ce n’est qu’il se repose sur le décrêt de 2002, (41, 58, et 61 V/m) que toutes les associations et riverains d’antennes souhaitent revoir pour abaisser ces seuils. C’est la seule chose qui peut faire avancer le débat. Mais il vaut mieux ne pas parler des choses qui fâchent c’est beaucoup plus facile.

Nous pensons que les élus préfèrent laisser les populations dans l’ignorance : il est bien connu que lorsqu’on casse le thermomètre on n’a plus de fièvre !

Antennes 31 ne voit plus l’intérêt de participer à toute mise en scène qui permettrait aux élus de laisser penser ou de dire que les accords ont été signés en présence des associations et des représentants des comités de quartier en oubliant de mentionner qu’ils n’ont pas eu leur mot à dire. Pour la plupart d’entre nous le spectacle est terminé.

Sachant que :

– le prochain déploiement de la 4G est en cours.

– le besoin des opérateurs se situe au niveau de 5 V/m pour la 3G et 7 V/m pour la 4G dans les lieux de vie fermés (appartements , maisons),

l’ accord récent entre la Mairie de Paris et les 4 opérateurs en vue de la signature d’une charte correspond à 12 voire 15 V/m à l’extérieur.

Ce niveau d’exposition correspond à une personne qui téléphonerait 24h/24h avec le téléphone porté à l’oreille. La démonstration est facile à faire et incontestable !!. Il suffit de mesurer.

Tapis rouge pour les opérateurs et la 4G partout en France :

– Seuils d’exposition explosifs.

– Moratoires abandonnés sur le domaine public.

– Protocole de mesure modifié.

– Abandon du pouvoir des maires en matière d’implantation des antennes relais.

– Associations et riverains écartés des accords signés avec les opérateurs.

– Seul le  tribunal administratifs peut être saisi …etc.

Pour vous faire une idée sur ce qui se passe dans les autres grandes villes françaises (Paris, Strasbourg, Lyon, Marseille …etc.) et qui se passera assurément à Toulouse cliquer sur les liens suivants:

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-industriels-des-telecoms-usent-de-methodes-mafieuses_1158531.html

http://www.robindestoits.org/Accord-Paris-operateurs-la-nouvelle-Charte-de-Paris-marque-un-vrai-recul-Communique-Robin-des-Toits-20-09-2012_a1764.html

http://www.01net.com/editorial/573337/la-nouvelle-charte-parisienne-des-antennes-relais-est-deja-contestee/

http://www.clubic.com/telephone-portable/operateur-telephonie-mobile/actualite-511635-antennes-relais-paris-parvient-accord-operateurs.html

http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2012/09/19/vigie/reprise-des-installations-dantennes-relais/

http://www.next-up.org/pdf/Delanoe_et_les_operateurs_prennent_ils_les_Parisiens_pour_des_cons_20_09_2012.pdf


L’article de la dépêche.

PUBLIÉ LE 10/09/2012 08:19

La carte des antennes relais en centre ville

La carte des antennes relais en centre ville ()

La carte des antennes-relais en centre ville

Une commission de concertation sur les antennes de téléphonie mobile, mise en place en juillet, doit réguler les implantations d’antennes pour téléphonie mobile à Toulouse . Cette commission présidée par Pierre Cohen comprend des élus et des représentants des quatre opérateurs téléphoniques et des associations de quartiers. Une carte des sites d’implantation accompagne cette création, carte dont nous publions en primeur la partie concernant le centre de la Ville rose.

Le maquis de l’implantation des antennes relais de téléphonie mobile va-t-il enfin s’ordonner à Toulouse ? Depuis plusieurs années, une charte de bonne conduite était dans les tuyaux. Elle a abouti le 4 juillet par la signature d’un protocole d’accord entre le maire et les représentants des quatre opérateurs (Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile) et par la création d’une commission communale de concertation.

Cette commission, présidée par Pierre Cohen, comprend des élus (Élisabeth Belaubre, adjointe à l’environnement et à la santé et les six adjoints de secteur en fonction du site du projet d’implantation : I. Hardy, N. Tissot, J.-M. Fabre, J.-P. Makengo, J.-M. Barès ou R. Godec), des représentants des opérateurs et des associations de quartiers. Elle se réunira «autant de fois que de besoin», au moins une fois par trimestre, et émettra des avis sur le réseau en service et sur les nouvelles installations et projets de modification.

En ce qui concerne les nouvelles implantations ou modifications, l’avis sera consultatif et motivé. Les opérateurs s’engagent à communiquer les dossiers d’information au maire deux mois avant la tenue de la commission, et la déclaration préalable (demande d’autorisation par l’opérateur) sera déposée après l’examen du projet en commission. Les projets suscitant une forte contestation seront examinés plus attentivement, des réunions publiques pouvant être organisées.

Philippe Emery

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/10/1436059-la-carte-des-antennes-relais-en-centre-ville.html

Facebooktwitterlinkedinmail

EXCLUSIF. Oui, les OGM sont des poisons !

Le nouvel Observateur    Créé le 18-09-2012 à 00h19 – Mis à jour le 20-09-2012 à 11h27 Par 

Photo du film "Tous cobayes ?". (Jean-Paul Jaud / ©J+B Séquences)

Photo du film “Tous cobayes ?”. (Jean-Paul Jaud / ©J+B Séquences)

Cet article paraît dans le “Nouvel Observateur” daté du 20 septembre 2012) 

Des chercheurs français ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique. Tumeurs, pathologies lourdes… une hécatombe. Et une bombe pour l’industrie OGM.

C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine “Food and Chemical Toxicology” – une référence en matière de toxicologie alimentaire – en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié.

Lourdement toxique et souvent mortel

Même à faible dose, l’OGM étudié se révèle lourdement toxique et souvent mortel pour des rats. A tel point que, s’il s’agissait d’un médicament, il devrait être suspendu séance tenante dans l’attente de nouvelles investigations. Car c’est ce même OGM que l’on retrouve dans nos assiettes, à travers la viande, les œufs ou le lait. 

En 2006, c’est comme un véritable thriller que commence cette recherche, dont le maître d’œuvre, Gilles-Eric Séralini, divulgue lui-même les conclusions dans un ouvrage à paraître la semaine prochaine (“Tous cobayes !”, Flammarion, en librairie le 26 septembre).

Nom de code In Vivo

Jusqu’en 2011, les chercheurs ont travaillé dans des conditions de quasi-clandestinité. Ils ont crypté leurs courriels comme au Pentagone, se sont interdit toute discussion téléphonique et ont même lancé une étude leurre tant ils craignaient un coup de Jarnac des multinationales de la semence.

Le récit de l’opération – nom de code In Vivo – évoque la très difficile récupération de semences de maïs OGM NK 603, propriété brevetée de Monsanto, par le truchement d’un lycée agricole canadien. Puis la récolte et le rapatriement des “gros sacs de jute” sur le port du Havre fin 2007, avant la fabrication de croquettes dans le secret le plus total et la sélection de deux cents rats de laboratoires dits “Sprague Dawley”. Bilan ? Glaçant : “Après moins d’un an de menus différenciés au maïs OGM, confie le professeur Séralini, c’était une hécatombe parmi nos rats, dont je n’avais pas imaginé l’ampleur”

Pathologies lourdes, tumeurs mammaires

Tous les groupes de rats, qu’ils soient nourris avec le maïs OGM traité ou non au Roundup, l’herbicide de Monsanto, ou encore alimentés avec une eau contenant de faibles doses d’herbicide présent dans les champs OGM, sont frappés par une multitude de pathologies lourdes au 13e mois de l’expérience. Chez les femelles, cela se manifeste par des explosions en chaine de tumeurs mammaires qui atteignent parfois jusqu’à 25% de leur poids. Chez les mâles, ce sont les organes dépurateurs, le foie et les reins, qui sont atteints d’anomalies marquées ou sévères. Avec une fréquence deux à cinq fois plus importante que pour les rongeurs nourris au maïs sans OGM. 

Comparaison implacable : les rats nourris au maïs OGM déclenchent donc de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats nourris sans OGM quel que soit leur sexe. Au début du 24e mois, c’est-à-dire à la fin de leur vie, de 50% à 80% des femelles nourries aux OGM sont touchées contre seulement 30% chez les sans-OGM.

Surtout, les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats nourris aux OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles. Pour un animal qui bénéficie de deux ans d’espérance de vie, l’écart est considérable. A titre de comparaison, un an pour un rongeur, c’est à peu près l’équivalent d’une quarantaine d’années pour un homme…

Exiger des comptes

C’est forte de ces conclusions que Corinne Lepage, dans un livre qui paraît vendredi 21 septembre (“La vérité sur les OGM, c’est notre affaire”, Editions Charles Léopold Mayer), entend bien exiger des comptes auprès des politiques et des experts, français et européens, des agences sanitaires et de la Commission de Bruxelles, qui se sont si longtemps opposés et par tous les moyens au principe d’une étude de longue durée sur l’impact physiologique des OGM.

Cette bataille, l’ex-ministre de l’Ecologie et première vice-présidente de la commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire à Strasbourg, la mène depuis quinze ans au sein du Criigen (Comité de Recherche et d’Information indépendantes sur le Génie génétique) avec Joël Spiroux et Gilles-Eric Séralini. Une simple association 1901 qui a pourtant été capable de réunir de bout en bout les fonds de cette recherche (3,2 millions d’euros) que ni l’Inra, ni le CNRS, ni aucun organisme public n’avaient jugé judicieux d’entreprendre.

Une étude financée par Auchan et Carrefour

Comment ? Autre surprise : en sollicitant la Fondation suisse Charles Léopold Mayer. Mais aussi les patrons de la grande distribution (Carrefour, Auchan..), qui se sont réunis pour l’occasion en association. Depuis la vache folle, ces derniers veulent en effet se prémunir de tout nouveau scandale alimentaire. A tel point que c’est Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan, qui a débloqué les premiers financements.

L’étude du professeur Séralini laisse donc présager une nouvelle guerre meurtrière entre pro et anti-OGM. Les agences sanitaires exigeront-elles de toute urgence des études analogues pour vérifier les conclusions des scientifiques français ? Ce serait bien le moins. Monsanto, la plus grande firme mondiale de semences transgéniques, laissera-t-elle faire ? Peu probable : sa survie serait en jeu. Pour une seule plante OGM, il y a une centaine de variétés. Ce qui impliquerait au moins une dizaine d’études de 100 à 150 millions d’euros chacune !

Le temps de la vérité

Sauf que, dans cette nouvelle confrontation, le débat ne pourra plus s’enliser comme par le passé. Dés le 26 septembre, chacun pourra voir au cinéma le film choc de Jean-Paul Jaud, “Tous Cobayes ?”, adapté du livre de Gilles-Eric Séralini, et les terribles images des rats étouffant dans leurs tumeurs. Des images qui vont faire le tour de la planète et d’internet, puisqu’elles seront diffusées sur Canal+ (au “Grand Journal” du 19 septembre) et sur France 5 (le 16 octobre dans un documentaire). Pour les OGM, l’ère du doute s’achève. Le temps de la vérité commence.

Etude publié par la revue américaine “Food and Chemical Toxicology” :

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20120918.OBS2686/exclusif-oui-les-ogm-sont-des-poisons.html

Facebooktwitterlinkedinmail

Montauban : La foire BIO-SYNERGIE se tiendra le dimanche 23 septembre 2012. A cette occasion Antennes 31 donnera une conférence débat sur le thème «Téléphonie mobile et santé» de 14 h à 15h30

bio1montauban.jpg

L’association organisatrice de la foire BIO-SYNERGIE.
En cette année, 34 membres composent l’Association. Néanmoins, même si cela demeure indispensable pour le soutien que représente l’adhésion, une foire ne peut pas se construire sur ses seuls adhérents.
La quinzaine de jours précédant la foire et surtout le jour de l’événement, une vingtaine de bénévoles en plus du bureau de l’association s’activent à l’organisation. Ainsi, en tout, une trentaine de bénévoles issus de milieux sociaux divers dont des producteurs du Tarn et Garonne construisent, peaufinent, ne laissant rien au hasard, s’assurent au mieux de la réussite de cette journée.
Mais dès le mois d’octobre pour en faire le bilan et jusqu’à la foire suivante, une petite dizaine de bénévoles composant le bureau de l’association oeuvrent à la recherche de toujours mieux. Tout au long de l’année dans la convivialité, Bio-Synergie s’organise et s’élabore au rythme de réunions mensuelles. Ne laissons pas croire qu’une foire comme celle-ci se prépare en un jour !
Echo Synergie, c’est une ambiance sympathique certes, mais aussi beaucoup de sérieux. Si vous avez l’envie de
rejoindre l’association, cela est tout à fait possible.

Pour consulter le programme de la foire cliquer ici.

Facebooktwitterlinkedinmail

Aussonne. Les opposants aux antennes relais restent mobilisés

   PUBLIÉ LE 18/08/2012 08:32

Les riverains sont exacerbés par la proximité des antennes relais./DDM ()

Les riverains sont exacerbés par la proximité des antennes relais./DDM

Au cœur de l’été l’association Aussonne Environnement continue à travailler sur le sujet des antennes relais et maintient la demande de déplacement de celles du Château d’Eau sur un site plus éloigné de toute habitation (pétition de plus de 500 signatures soutenue par plusieurs médecins d’Aussonne).

Même si d’autres technologies existent, l’association rappelle qu’elle n’est pas contre le progrès et qu’à aucun moment elle ne s’est opposée à l’implantation potentielle d’antennes relais sur la commune du moment qu’elles ne font encourir aucun risque à la population et respectent le seuil de prévention.

Des mesures officielles ont trouvé 3,4 V/m indoor. C’est la plus forte valeur répertoriée sur 52 mesures faites sur des communes proches

(Mondonville,Daux,Cornebarrieu,Beauzelle,Pibrac,ST Jory,Brax). 42 de ces mesures étant inférieures à 1V/m. L’analyse des mesures faites par le CRIIREM qui n’a fait qu’exacerber les inquiétudes est disponible auprès d’Aussonne Environnement.

Une étude sérieuse

L’association demande qu’une étude sérieuse du site proposé soit demandée et réalisée, aucun point bloquant sur le plan technique n’ayant été identifié au cours des investigations de l’association Aussonne Environnement. «Nous ne saurions nous contenter d’un rejet des opérateurs sans en connaître les raisons précises ainsi que les expertises ou les études le démontrant», exprime un des membres de l’association.

A la rentée, une rencontre est prévue avec la municipalité pour formaliser le soutien de cette dernière avant de transmettre le dossier de déplacement argumenté et préparé par Aussonne Environnement à la CUTM. «Nous précisons que ces antennes ne se situent pas dans le domaine privé mais dans le patrimoine de la CUTM depuis janvier 2009 et nous notons que d’autres communes proches qui en avaient l’opportunité ont décidé d’éloigner les antennes des habitations et y sont parvenues, pourquoi pas nous ?», précise-t-on à l’association.

De nombreux Aussonnais déterminés et solidaires comptent sur leurs élus pour éradiquer cette nuisance et faire cesser le trouble grandissant en défendant cette proposition réaliste.

La prochaine réunion se déroulera le 12 septembre à 20h30 salle N°3.

Renseignements sur http ://adeaussonne.webou.net

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/18/1421004-aussonne-antennes-relais-les-opposants-restent-mobilises.html


Facebooktwitterlinkedinmail

Téléphonie mobile : et une antenne de plus place Wilson

   PUBLIÉ LE 27/07/2012 09:02

Un permis de construire signale la prochaine installation d'une antenne Free sur le toit du 1, place Wilson, à Toulouse./ Photo DDM Frédéric Charmeux ()

Un permis de construire signale la prochaine installation d’une antenne Free sur le toit du 1, place Wilson, à Toulouse./ Photo DDM Frédéric Chameux.

Free va installer une nouvelle antenne de téléphonie sur un immeuble place Wilson, à Toulouse, alors que les associations demandent toujours l’application du principe de précaution.

Les antennes de téléphonie mobile se multiplient sur les toits de Toulouse, surtout dans le centre ville à cause de la hausse du trafic mais aussi de l’arrivée des émetteurs Free. Après la rue Pargaminières en mars, c’est sur l’immeuble du 1, place Wilson, que le nouvel opérateur va ériger un relais. Placardé dans la rue Labéda, un panneau annonce les futurs travaux sans préciser cependant la hauteur de l’antenne. Celle-ci, selon la mairie, ne devrait pas excéder 18 mètres. Et, parce que le secteur est sauvegardé, elle sera masquée par deux fausses cheminées.

Surtout, ces implantations se succèdent alors que le débat fait toujours rage avec les associations de riverains qui souhaitent l’application du principe de précaution. En juin, le collectif toulousain Antennes 31, qui regroupe 25 associations, manifestait sur ce thème. Devant le juge administratif notamment, Me Judith Amalric-Zermati représente plusieurs de ces groupes. «Les juges ne veulent pas trancher dans ce type de contentieux», déplore-t-elle. Elle plaide pour une réglementation plus stricte et la création «d’un droit pénal de l’environnement». «Dans les dossiers de l’amiante et du sang contaminé, souligne-t-elle, il s’est écoulé des années entre l’exposition et l’apparition de la maladie.»

Au Capitole, où le dossier est suivi par l’élue écologiste Élisabeth Belaubre, un moratoire a été décrété en 2009 pour interdire toute installation sur un bâtiment public. Et on explique que la ville ne dispose pas de moyen juridique pour empêcher une implantation sur un édifice privé. Responsable du groupe des Verts, Régis Godec considère qu’il «existe un risque sanitaire» et espère un changement de la loi, c’est-à-dire «un abaissement des seuils d’émission». Aujourd’hui, juge-t-il, «les opérateurs ont trop de pouvoir».

En attendant, la mairie a signé le 4 juillet une charte avec les quatre opérateurs pour créer un dialogue avant toute implantation et surtout informer les riverains bien souvent placés devant le fait accompli.

SFR avait en partie anticipé cette démarche en adressant des courriers aux voisins de chaque nouveau site. «La charte va plus loin : nous discuterons des projets avec les comités de quartier avant de déposer la demande», souligne Philippe Cometti, responsable environnement chez SFR Sud-ouest. Iliad, maison mère de Free, n’a pas répondu à nos appels.

La première réunion de la «commission de concertation» est prévue en septembre. L’initiative permettra aussi d’en savoir plus sur le nombre d’antennes aujourd’hui déployées et le rythme de leur installation.


DES USAGERS SATISFAITS

Du côté des utilisateurs de Free, l’extension du réseau est saluée. Toulousain habitant dans le quartier Saint-Cyprien, Pierre est passé de SFR à Free dès le lancement de l’offre illimitée en janvier. «Au début, pendant trois semaines, il était impossible de passer ou recevoir un appel entre 18 heures et 21 heures. Depuis, c’est complètement réglé», se réjouit-il. Par ailleurs, grâce à une application, il constate que «80 à 90 % des appels se font sur le réseau Orange.» Habitant de la rue de la Colombette, Raphaël, qui connaît encore des difficultés chez Free, se félicite de l’arrivée d’une antenne dans son secteur.

J.-N. G.

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2012/07/27/1408469-telephonie-mobile-et-une-antenne-de-plus-place-wilson.html#reagissez

Facebooktwitterlinkedinmail

Les antennes relais en débat au Sénat

   PUBLIÉ LE 29/07/2012 08:26

De Colomiers à Launac, en passant par Mondonville et Brax, les projets d’antennes relais sont multiples dans l’Ouest toulousain. Certains ont été abandonnés, d’autres suscitent toujours des préoccupations dans la population.

PRINCIPE DE PRÉCAUTION

Sénatrice de la Haute-Garonne et élue de Blagnac, Françoise Laborde a remis l’épineux dossier à l’ordre du jour, cette semaine, lors des questions orales au gouvernement. «Le déploiement des réseaux de téléphonie mobile s’accompagne de la dissémination d’antennes relais, qui inquiètent les riverains, par exemple à Mondonville, Launac où Balma, en Haute Garonne», argumente la sénatrice. «Il y a plus d’un an, l’OMS classait les fréquences électromagnétiques comme potentiellement cancérigènes ; elles pourraient être responsables d’autres pathologies, notamment de la moelle épinière. L’académie américaine de médecine environnementale a récemment tiré la sonnette d’alarme. Le précédent gouvernement n’a rien fait, à part organiser une table ronde. L’arrêt du 26 octobre 2011 du Conseil d’État, qui limite les pouvoirs des maires en matière d’implantation des antennes, est préoccupant. Il est urgent d’appliquer enfin le principe constitutionnel de précaution, comme l’ont fait le Chili et plusieurs États européens en abaissant les seuils d’émission.

Je demande qu’une expertise scientifique indépendante soit lancée et que les mécanismes de gouvernance soient revus».

RÉPONSE DE LA MINISTRE

Une question à laquelle Michèle Delaunay, ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes âgées et de l’autonomie, a donné une réponse. «Les inquiétudes que vous relayez sont légitimes», estime la ministre. «Le décret du 3 mai 2002 a fixé des plafonds d’émission, conformément à la recommandation du Conseil de l’Union européenne, reprenant les préconisations de la Commission internationale d’experts indépendants retenant le seuil de 61 volts par mètre. Certains États membres – Belgique, Italie et Luxembourg notamment – ont introduit des limites restrictives dans les lieux de vie. Ces seuils ont été fixés de manière arbitraire, reconnaissons-le. Une étude a été lancée par le précédent gouvernement en février 2012 : il faut soutenir toute initiative de ce genre. Mais cette étude, financée par l’État, n’a été accompagnée d’aucune concertation préalable, notamment avec les associations. Madame Touraine s’est saisie du dossier ; son cabinet a reçu toutes les associations».

DEMANDE DE MORATOIRE

Des propos jugés encourageants par la sénatrice de Haute-Garonne qui a cependant précisé que : «La concertation est un préalable. Nos concitoyens sont inquiets ; la santé publique doit primer sur les intérêts privés. Dans les zones rurales, où les émissions sont plus fortes, il faudrait peut-être plus d’antennes, moins puissantes. Peut-être faut-il envisager un moratoire ?».

SOURCE : http://www.alleztfc.com/actu/sadran-l-image-du-tfc-le-stadium-ses-ambitions,17176.html


Lire ici la question n° 31 posée par Mme Françoise Laborde, adressée à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé.

M. le président. La parole est à Mme Françoise Laborde, auteur de la question n° 31, adressée à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé.

Mme Françoise Laborde. Monsieur le président, madame le ministre, mes chers collègues, le déploiement des réseaux de téléphonie mobile a engendré la dissémination d’une multitude d’antennes relais sur l’ensemble du territoire. Ce phénomène s’est aggravé avec l’introduction d’un quatrième opérateur sur le marché, et il s’accentuera avec le passage progressif à la téléphonie mobile de quatrième génération.

Une telle situation soulève de vives inquiétudes auprès d’un nombre de plus en plus important de riverains vivant à proximité de ces antennes ou dans des lieux prévus pour leur installation. C’est notamment le cas dans mon département, en Haute-Garonne, à Balma, à Mondonville ou encore à Launac, où la mobilisation des populations est très forte.

Or, depuis plusieurs années, les travaux scientifiques relatifs aux conséquences de l’exposition à long terme aux champs électromagnétiques sur la santé humaine progressent. Voilà plus d’un an, l’Organisation mondiale pour la santé adoptait une classification en 2B, c’est-à-dire possiblement cancérigène, pour les radiofréquences et leurs applications.

Certains experts dénoncent les effets aggravants de l’exposition électromagnétique sur des maladies neurodégénératives du système nerveux central comme la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer, l’électro-hypersensibilité, ou encore sur la fragmentation de l’ADN des spermatozoïdes. Ils affirment que la moelle épinière serait particulièrement exposée aux dysfonctionnements. En mai dernier, l’académie américaine de médecine environnementale tirait la sonnette d’alarme, nous alertant sur les effets sanitaires « significatifs mais peu connus des champs électromagnétiques et radiofréquences sur la santé humaine ».

Alors que le précédent gouvernement s’est distingué par son immobilisme, les seuls mécanismes de concertation mis en place entre les communes et les opérateurs téléphoniques n’apportent pas de réponse à l’inquiétude des riverains. Pis, depuis l’arrêt du Conseil d’État du 26 octobre 2011 limitant les pouvoirs des maires en matière d’implantation des antennes relais, ces craintes sont renforcées. Outre les critiques sur les risques sanitaires et les seuils d’exposition aux champs électromagnétiques engendrés par ces antennes, les collectifs de riverains dénoncent des problèmes de gouvernance dans la réglementation du secteur dans son ensemble et plus particulièrement le manque de concertation et d’information objective pour les populations.

Face à ce constat, et afin de protéger la population exposée, parfois même surexposée, j’estime qu’il relève de la responsabilité de la nouvelle majorité gouvernementale d’appliquer de toute urgence le principe constitutionnel de précaution aux questions relatives à l’exposition aux champs électromagnétiques. Plusieurs États dans le monde, comme le Chili ou certains pays membres de l’Union européenne, ont déjà fait le choix d’abaisser les seuils en question, au motif de ce principe de précaution.

C’est pourquoi, afin de répondre aux nombreuses inquiétudes soulevées, je vous demande, madame la ministre, de lancer une double réflexion, en lien avec des autorités scientifiques indépendantes, d’une part, sur la nécessaire révision à la baisse des seuils techniques d’émission des antennes relais qui avaient été fixés par le décret n° 2002-775 du 3 mai 2002, et, d’autre part, sur la refonte complète des mécanismes de gouvernance relatifs à l’implantation et à la réglementation des antennes relais.

M. le président. La parole est à Mme la ministre déléguée.

Mme Michèle Delaunay, ministre déléguée auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes âgées et de l’autonomie. Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, tout d’abord, je vous prie de bien vouloir excuser l’absence ce matin de Mme Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, qui est retenue par ses fonctions à l’étranger.

Madame la sénatrice, comme vous l’avez très précisément souligné, un certain nombre d’interrogations sur les effets sanitaires des radiofréquences ont émergé. Les travaux sur cette question le confirment : ces interrogations sont légitimes. En tant que ministre des affaires sociales et de la santé, Mme Touraine est particulièrement attentive aux recherches et à l’avancée des connaissances sur les effets sanitaires des radiofréquences.

Le décret du 3 mai 2002 est venu transposer en droit national la recommandation du Conseil de l’Union européenne du 12 juillet 1999 relative à l’exposition du public aux champs électromagnétiques. Ce décret fixe les valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques des installations telles que les antennes relais. Il se fonde sur les travaux de la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants, commission non gouvernementale composée d’experts indépendants. Ainsi, le plafond des seuils d’émission des antennes relais est aujourd’hui de 61 volts par mètre.

La grande majorité des pays membres de l’Union européenne applique la recommandation du 12 juillet 1999 que je viens de citer. Cette recommandation est ainsi suivie de deux manières : onze pays l’ont intégrée dans la réglementation nationale, sept pays l’ont traduite sous forme de simple recommandation.

Toutefois, certains États membres ont effectivement adopté des approches différentes, avec par exemple l’introduction de limites plus restrictives dans ce que l’on appelle les « lieux de vie ». C’est notamment le cas de la Belgique, de l’Italie, du Luxembourg et de plusieurs pays de l’Est. Ces États suivent l’application d’un principe de précaution face à d’éventuels risques sanitaires liés à l’exposition aux champs électromagnétiques, et leurs valeurs limites d’exposition ont été, dans la majeure partie des cas, fixées de manière arbitraire. Les positions ne sont donc pas figées.

Une étude, commandée par le gouvernement précédent et visant à évaluer la sensibilité des patients par rapport à leur exposition aux champs électromagnétiques ainsi que leur état de santé et leur qualité de vie, a débuté au mois de février 2012. Nous devons soutenir toute initiative visant à développer et à approfondir les informations dont nous disposons quant aux effets des rayons électromagnétiques. Mais nous regrettons aussi fortement que cette étude, financée par l’État dans le cadre d’un programme hospitalier national, n’ait fait l’objet d’aucune concertation préalable à sa mise en œuvre avec les acteurs concernés, pourtant nombreux et très engagés. Les associations ont ainsi été laissées de côté, alors qu’elles avaient toute légitimité à être auditionnées.

La ministre des affaires sociales et de la santé a donc décidé de se saisir de ce dossier, comme vous en avez exprimé le souhait. Une première phase de concertation a eu lieu la semaine dernière : le cabinet de la ministre a reçu l’ensemble des associations de patients qui l’avaient saisie.

M. le président. La parole est à Mme Françoise Laborde.

Mme Françoise Laborde. Madame la ministre, je vous remercie de votre réponse qui est assez complète et même encourageante puisqu’une concertation a déjà eu lieu la semaine dernière. Sachez que vous répondez par mon intermédiaire à tous nos concitoyens inquiets. Je le répète, la santé publique doit être une priorité. Il faut veiller à ce que les intérêts personnels ne priment pas sur l’intérêt collectif.

Je n’ai pas mis l’accent sur les zones rurales, où les fréquences d’émission sont plus fortes ; il faut peut-être plus d’antennes, moins puissantes. Bien sûr, je n’entrerai pas dans la technique pure, les normes, les seuils, les autorités chargées de ce dossier… Je me demande toutefois si, pour toutes ces raisons, il ne faudrait pas décider d’un moratoire.

SOURCE :  http://www.senat.fr/seances/s201207/s20120724/s20120724001.html#int89

Facebooktwitterlinkedinmail

L’industrie nucléaire n’est plus compétitive

  • Post category:Nucléaire

Mediapart  06 JUILLET 2012 | PAR MICHEL DE PRACONTAL

Au-delà des risques qu’il implique pour l’environnement et la santé publique, le nucléaire pose le problème de sa viabilité économique. Le rapport que Mediapart publie ici en exclusivitésynthétise un grand nombre de données chiffrées qui permettent d’évaluer les véritables perspectives industrielles du nucléaire, en France et dans les autres pays, au-delà des discours partisans et des arrière-pensées politiques.

Après Fukushima, où en est l’industrie nucléaire dans le monde ? Quel est son rythme de progression ? Est-elle toujours concurrentielle face à l’essor des énergies renouvelables ? De nouveaux pays s’apprêtent-ils à construire des centrales ? Faudra-t-il prolonger la durée d’exploitation de celles qui sont en fonctionnement ? Comment la gestion des déchets radioactifs affecte-t-elle l’ensemble de la filière nucléaire ?

Mycle Schneider en 2010Mycle Schneider en 2010© Boellstiftung

A toutes ces questions, le World Nuclear Industry Status Report 2012 apporte des réponses précises et documentées. Ce rapport, réactualisé chaque année depuis 2007 (deux éditions antérieures sont parues en 2004 et 1992), est l’œuvre de deux consultants indépendants dans le domaine de l’énergie : Mycle Schneider, qui étudie l’industrie nucléaire depuis trente ans, et que Mediapart a interviewé sur la situation au Japon et l’après-Fukushima (voir ici et) ; et Antony Froggatt, chercheur et écrivain spécialisé dans les questions de politique nucléaire, installé à Londres.

Si la catastrophe de Fukushima a mis le risque nucléaire et l’exigence de sûreté au premier plan, le rapport de Schneider et Froggatt se concentre sur l’analyse des variables économiques qui affectent le développement de l’atome civil. Disons-le d’emblée, ce rapport brosse le portrait d’une industrie en déclin, luttant pour sa survie dans un environnement de plus en plus défavorable, tant du point de vue des coûts de fonctionnement que de celui de l’opinion publique.

L’analyse de Froggatt et Schneider est à contre-courant des discours le plus souvent entendus en France, influencés par les avocats de l’industrie nucléaire. Elle démontre que l’idée d’une « renaissance nucléaire », mise en avant par le lobby de l’atome, relève plus de l’autopersuasion, du wishful thinking, que de la réalité chiffrée.

Lire la suite sur le site de Médiapart

SOURCE : http://www.mediapart.fr/journal/international/060712/lindustrie-nucleaire-nest-plus-competitive

Facebooktwitterlinkedinmail