Antenne relais: des tensions sur la ligne

    PUBLIÉ LE 21/05/2012 08:28 | SILVANA GRASSO

Les membres de l'association près de la future antenne relais Orange en pleine zone pavillonnaire./ Photo DDM, SG

Les membres de l’association près de la future antenne relais Orange en pleine zone pavillonnaire./ Photo DDM, SG

« Cette pétition a déjà récolté près de 700 signatures, se réjouit Vidian Autofage, membre du bureau de l’association Quartier Nord Minimes. Nous attendons aussi la réponse de Monsieur Cohen à notre courrier du 7 mai ». Le 12 avril, ce responsable de secteur a eu la désagréable surprise de découvrir par hasard à quelques mètres de son domicile, en pleine zone pavillonnaire, un panneau stipulant l’installation prochaine d’une antenne relais de 27 mètres, (équivalent d’un immeuble de 10 étages), au 81 rue Jules Verne à la Barrière de Paris. Prévue sans aucune concertation, cette antenne relais Orange fait hurler l’association de riverains et le Collectif qui « demandent son annulation. Tant par souci environnemental que de santé publique ». Ils ont jusqu’au 31 mai 2012 pour faire opposition. « À la fois étonné par la hauteur de cette antenne à moins de 10 mètres des premières habitations mais aussi par la proximité d’un carrefour très dangereux et surtout par les risques sanitaires du fait de plusieurs établissements scolaires dans un rayon de 400 mètres, nous sommes allés consulter le dossier à l’urbanisme, poursuit France Monribot, membre de l’association. Le peu d’informations nous a surpris ». En effet depuis février 2012, l’installation d’antenne relais est possible sans permis de construire : « Seule une déclaration de travaux est exigée. Il est désormais plus difficile administrativement d’installer une fenêtre pour un particulier que d’implanter une antenne pour un opérateur ! Nous sommes dans un deux poids, deux mesures », ironise Danielle Burguion, membre de l’association. Pourtant, plusieurs études internationales prouvent la nocivité de ces antennes : « Plus elles sont proches d’une zone d’habitat, plus le risque de symptôme est élevé. Des zones devraient être réservées », s’insurge France Monribot précisant que le taux d’émission en France, (6 volts par mètre) est déjà l’un des plus élevé d’Europe. Pour l’opérateur Orange, ces installations d’antennes relais sont justifiées : « Cela répond à la demande toujours plus forte des usagers, rappelle Annie Algranti, directrice pour Orange, des relations avec les collectivités locales en Midi-Pyrénées. Entre 2006 et 2010, la téléphonie mobile a été multipliée par dix. Vous imaginez ! On ne peut pas décemment demander aux opérateurs de répondre à une telle exigence sans créer de nouvelles installations ».

Le 9 juin, à 10 h 30, manifestation place du Capitole du Collectif Antennes 31.

SOURCE : http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/21/1357949-antenne-relais-des-tensions-sur-la-ligne.html

 
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POLLUTION ÉLECTROMAGNÉTIQUE : L’ACADÉMIE AMÉRICAINE DE MÉDECINE ENVIRONNEMENTALE SONNE L’ALERTE

contaminations-chimiques.info

Dans un communiqué du 12 avril 2012, l’AAEM rend publique sa position quant aux effets sanitaires des Champs Electro-Magnétiques qu’ils soient de très basses fréquences ou de hautes fréquences (radiofréquences).

Elle en appelle à l’application immédiate de précautions quant au déploiement des compteurs électriques dits intelligents et des technologies sans fil… 

 

Dans un communiqué du 12 avril 2012, l’AAEM rend publique sa position quant aux effets sanitaires des Champs Electro-Magnétiques qu’ils soient de très basses fréquences ou de hautes fréquences (radiofréquences) et en appelle à l’application immédiate de précautions quant au déploiement des compteurs électriques dits intelligents et des technologies sans fil.

« Citant plusieurs études scientifiques, l’Académie Américaine de Médecine Environnementale, conclut que des effets biologiques délétères importants surviennent suite à des niveaux d’exposition non-thermiques, montrant un lien de causalité. L’Académie Américaine de Médecine Environnementale exprime son inquiétude quant aux effets significatifs mais peu connus des Champs Electro-Magnétiques et radiofréquences, sur la santé humaine. » lit-on dans le communiqué de l’AAEM.

L’AAEM insiste également sur l’importance de développer la recherche indépendante et à reconnaître l’hypersensibilité électromagnétique comme un problème croissant dans le monde.

Aujourd’hui, les signaux d’un risque pour la santé et l’environnement dû à la pollution électromagnétique sont indéniables, même si les niveaux de preuve de dommages pour la santé et les mécanismes et voies d’action de ces agents physiques ne sont pas encore totalement établis. L’accroissement des tumeurs du cerveau chez l’enfant ne peut plus être ignoré. Le nombre croissant de personnes devenant hypersensibles à cette pollution peut être considéré comme une « population sentinelle » au sein de laquelle on compte de plus en plus de jeunes, qui nous envoie « in vivo » un signal fort des désordres sanitaires à attendre si aucune mesure n’est prise.

Le principe de précaution, inscrit par le législateur dans la charte constitutionnelle, est destiné à prendre en charge cette situation où le risque, compte tenu des connaissances du moment n’est pas avéré mais seulement suspecté.

Il y a aujourd’hui urgence à en tirer les conséquences eu égard à l’absence d’évaluation de l’impact sanitaire et environnemental de la multiplication des technologies dont le déploiement est prévu à court terme (femtocells, Linky, 4G, radio numérique terrestre…), générant une pollution électromagnétique de plus en plus composite et sans rapport avec l’environnement auquel nos organismes sont adaptés depuis des millénaires.

C’est pourquoi, les associations signataires demandent à la nouvelle majorité présidentielle, tout récemment sortie des urnes, de prendre toute la mesure de ce risque pour la santé et l’environnement, dans un dossier plombé par le lobbying et les conflits d’intérêt et de se prononcer sur l’encadrement du développement de toutes les technologies sans fil en application du principe de précaution.

Il en va de l’avenir de notre jeunesse, particulièrement exposée et vulnérable à cette pollution, de notre système de solidarité nationale en matière de maladies chroniques et de handicap, et de notre capacité à innover technologiquement en plaçant la santé et l’environnement au cœur des préoccupations.

Source de l’information :

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La Salvetat-Saint-Gilles. Antenne relais, les ballons de la colère

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  PUBLIÉ LE 09/05/2012 10:31 | L. B.

Une colonne de ballons matérialise l'emplacement de l'antenne prévue./Photo DDM.

Une colonne de ballons matérialise l’emplacement de l’antenne prévue./Photo DDM.

Les Salvetains des quartiers de l’Apouticayre et des Paradets ne décolèrent pas contre le projet d’antenne-relais de téléphonie mobile prévue au cœur de ces quartiers résidentiels, non loin du collège et de la microcrèche.

La mobilisation est de plus en plus forte : pour preuve, les panneaux de protestation et la colonne de ballons de 30 m de haut installés sur le site d’implantation de la future antenne, colonne visible de loin dans les quartiers.

Les membres du collectif opposé à cette implantation communiquent : « Cette colonne matérialise ce projet, beaucoup de riverains ne sont pas encore au courant », parmi ces riverains, Olivier ajoute : « Quand les gens l’apprennent, c’est la colère, l’incompréhension et l’inquiétude qui prédominent : aucune information de l’opérateur, et le permis de construire est à peine visible ».

Interpellés par la colonne de ballons, les joggers et autres promeneurs de la coulée verte se disent très inquiets pour la santé de leurs enfants ou la valeur de leur maison.

Jean, lui, se dit « désespéré » ; il s’est installé ici il y a un an et s’est endetté sur 20 ans en prenant soin de choisir une maison loin d’une antenne relais dont il avait souffert des effets dans la région lyonnaise.

Les membres du collectif présents sur le site, pendant que d’autres faisaient du porte à porte pour faire grossir la pétition (près de 650 signatures à ce jour), disent avoir rencontré les agences immobilières de La Salvetat et contacté les promoteurs qui louent les immeubles à proximité du site : tous confirment qu’il y aura bien une moins value et une difficulté à vendre ou à louer maisons ou appartements.

Une rencontre est prévue ce mercredi 9 mai à 18 heures entre le collectif et Philippe Dauvel, maire de La Salvetat-Saint-Gilles. L’antenne étant située sur un terrain communal, une solution sera peut-être trouvée pour satisfaire les besoins de couverture du réseau Orange sans porter atteinte à la santé et au patrimoine des riverains.

On ne peut que supposer, si un accord est trouvé, que le problème serait alors déplacé ailleurs pour à nouveau soulever l’inquiétude d’autres habitants avec le traditionnel : « On en veut bien mais pas chez nous !».

Source :  http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/09/1348481-la-salvetat-saint-gilles-antenne-relais-les-ballons-de-la-colere.html

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Téléphonie. Antennes bientôt mises en commun ?

   PUBLIÉ LE 09/05/2012 08:36 | PIERRE VINCENOT

Les opposants sont souvent nombreux aux antennes./ Photo DDM, archives

Les opposants sont souvent nombreux aux antennes./ Photo DDM, archives

«Nous sommes prêts à partager notre futur réseau 4G avec SFR et/ou Bouygues ». Cette déclaration de Stéphane Richard, le PDG d’Orange, présage peut-être d’une révolution dans les ondes.

Le PDG expliquait lundi dans une interview à l’Express.fr qu’Orange partage déjà son réseau avec d’autres opérateurs « en Pologne, en Grande-Bretagne et bientôt en Roumanie et en Espagne ».

Une telle mutualisation des réseaux serait assez pertinente pour les opérateurs qui ont de plus en plus de difficultés à implanter de nouvelles antennes, dans les grandes villes notamment. En effet, par crainte des nuisances des ondes, les riverains se regroupent souvent en association pour s’opposer à ces implantations.

Cette solution permettrait également d’alléger le coût des investissements pour faire évoluer les antennes qui peuvent l’être et en installer de nouvelles.

Mais aussi intéressante qu’elle soit sur le papier, la mutualisation des réseaux ne semble pas convaincre les autres opérateurs. De l’aveu même de Stéphane Richard, SFR et Bouygues « semblent réticents ». Quant à Free, avec qui Orange partage déjà son réseau, Stéphane Richard n’envisage pas de partenariat plus poussé…

À CHACUN SON RÉSEAU

Depuis quelques mois, SFR, Bouygues et Orange se sont en effet lancés dans une course à la 4G, pour se différencier du dernier entrant, Free. En février, l’ancien PDG de SFR avait d’ailleurs douté de la capacité de Free à financer un réseau 4G avec ses forfaits à petit prix.

Alors, pour accélérer le débit sur les téléphones portables, et regagner des clients, les trois opérateurs historiques ont commencé à déployer, chacun de leur côté, des antennes 4G. SFR teste déjà cette technologie à Marseille, et la déploie à Lyon et Montpellier. Bouygues aussi met son réseau à niveau à Lyon et espère lancer des offres 4G sur toute la France fin 2012. Dans cette course des ondes, la proposition d’Orange de mutualiser les réseaux arrive peut-être un peu tard.


Free Mobile tient ses engagements

C’est peut-être la fin d’une polémique. L’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) a rendu son rapport définitif sur la couverture de Free Mobile au ministre de l’Industrie. Ses conclusions sont claires : l’opérateur couvre 30,8 % de la population métropolitaine là où son obligation de couverture était fixée à 27 %. L’ANFR note cependant que l’essentiel des communications passe par le réseau d’Orange.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/05/09/1349010-telephonie-antennes-bientot-mises-en-commun.html

Voir aussi : http://www.dslvalley.com/sfr+bouygues+tdf+mutualiser+antennes+mobiles-11-04-2012.html

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Communiqué de presse (30 mars 2012) – Hypersensibilité électromagnétique : Pour une garantie de la déontologie dans l’étude et la prise en charge

Hypersensibilité électromagnétique :

Pour une garantie de la déontologie dans l’étude et la prise en charge

Le quotidien du médecin du 27 mars nous apprend que l’Académie nationale de médecine, par la voix du Professeur André Aurengo, apporte son soutien aux orientations de l’étude Cochin de prise en charge de l’hypersensibilité électromagnétique, lancée par l’AP-HP et pilotée par le Professeur Choudat.

Ce soutien inconditionnel – en contradiction apparente avec les missions de l’Académie de médecine et ses critères de multidisciplinarité et d’indépendance – pose effectivement de graves questions d’un point de vue scientifique et médical.

Comment l’Académie de médecine, se basant sur une fausse citation du rapport de l’AFFSET 2009[1], peut-elle soutenir qu’il n’existe aucun argument pour retenir d’autre hypothèse que l’origine psychologique de cette hypersensibilité, ignorant l’existence de travaux indiquant le contraire ? Peut-elle encore méconnaître l’existence de signaux d’alerte observables dans les études de cas, les enquêtes citoyennes et les témoignages convergents dans le monde entier ? Peut-elle ignorer les changements de paradigmes en cours dans des pays comme le Canada ou les Etats-Unis en matière de maladies émergentes liées à des hypersensibilités environnementales ?

Comment l’Académie de médecine peut-elle soutenir un seul traitement symptomatique et soutien psychothérapique alors que des travaux  d’objectivation des troubles ont été initiés, que des mécanismes biologiques sont évoqués et que l’on sait, dans le cas des hypersensibilités environnementales, que plus la mise à l’abri et la prise en charge globale sont précoces, meilleures sont les chances d’amélioration de l’état des personnes sensibles et qu’à l’inverse, une éviction tardive augmente les risques d’atteintes irréversibles ?

Comment se fait-il que l’Académie de médecine se saisisse de cette question alors que l’ANSES[2], dans sa mission de mise à jour de l’expertise scientifique, en a fait une question prioritaire ? Que ce thème est régulièrement abordé dans le cadre du comité de dialogue « Radiofréquences et santé » auquel plusieurs d’entre nous participent activement et que les approches novatrices de l’hypersensibilité électromagnétique font partie des questions posées à la recherche ?

Refuser de prendre en compte ces signaux d’alerte serait prendre de graves responsabilités quant à l’apparition de nouveaux cas qui n’auraient pu en conséquence, bénéficier d’une prévention adaptée et quant à l’aggravation de l’état de santé des personnes déjà hypersensibles.

Nous réitérons nos demandes au Ministre de la Santé de réorienter l’étude de manière constructive, de sortir de l’opacité du protocole de prise en charge et d’assurer une information objective du corps médical (voir communiqué du 16 février 2012 Etude Cochin sur l’électrosensibilité ou chronique d’un résultat annoncé ).

Dans ce contexte et dans l’attente des clarifications nécessaires, nous ne pouvons recommander à l’heure actuelle aux électrosensibles de s’engager dans l’étude Cochin. Nous serons particulièrement vigilants quant à la déontologie de cette étude et n’hésiterons pas à en dénoncer les carences.

Enfin, afin d’alerter les autorités de santé sur les réalités du terrain, nous appelons à témoigner dans le cadre notreopération VISIBILITÉ toute personne qui expérimente des troubles, légers ou graves, en relation avec les champs électromagnétiques : hypersensibles, riverains d’antennes, de lignes électriques, usagers de technologie sans fil…

[1] Rapport AFFSET 2009http://www.anses.fr/ET/DocumentsET/Rapport_RF_final_25_091109_web.pdf

[2] Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail

Plus d’informations :

www.priartem.fr/

www.electrosensible.org

lelien-association.fr/

reseau-environnement-sante.fr/

SOURCE : http://reseau-environnement-sante.fr/2012/03/30/dossiers-par-themes/communique-de-presse-30-mars-2012-hypersensibilite-electromagnetique-pour-une-garantie-de-la-deontologie-dans-letude-et-la-prise-en-charge/

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Gaz de schiste : le permis de Cahors validé, la Dordogne inquiète !

sudouest.jpg  Par Thierry Dumas

La Dreal vient de terminer l’instruction du permis de Cahors et l’a validé. C’est l’information révélée par l’association anti-gaz de schiste « Vigilance Périgord »

Germinal Peiro, maire de Castelnaud à dénoncé une

Germinal Peiro, maire de Castelnaud à dénoncé une “supercherie” (Loic Mazarley)

La Dreal vient de terminer l’instruction du permis de Cahors et l’a validé. C’est l’information révélée par l’association anti-gaz de schiste « Vigilance Périgord », par le biais de sa coprésidente Dominique Pouyer-Hue.

« La loi interdit la technique de la fracturation hydraulique pour explorer et exploiter le gaz de schiste, mais les pétitionnaires ont usé d’une sémantique adaptée pour arriver à leur fin. Ils n’ont donc pas employé ce terme, mais la technique décrite correspond totalement à la définition d’une fracturation hydraulique. »

De son côté, le député Germinal Peiro, par ailleurs maire de Castelnaud qui se situe sur la zone du permis de Cahors, a dénoncé « une supercherie », s’en prenant ouvertement au gouvernement. « On avait des craintes sur la position du gouvernement, elles étaient malheureusement justifiées. »

Le permis de Cahors est désormais sur le bureau de François Fillon, qui a désormais la charge du Ministère de l’Ecologie. « S’il signe ce permis, alors les sociétés américaines pourront commencer leur forage comme dans l’Ain », souffle Dominique Pouyer-Hue.

SOURCE : http://www.sudouest.fr/2012/05/03/gaz-de-schiste-le-permis-de-cahors-valide-la-dordogne-inquiete-704871-4625.php

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Téléphonie mobile: 1500 médecins suisses demandent des valeurs limites plus strictes – 22/03/2012

Communiqué de presse des Médecins en faveur de l’environnement (MfE)

Téléphonie mobile: 1500 médecins suisses demandent des valeurs limites plus strictes - 22/03/2012 Par robin-copie-10.jpg

   Bâle, le 22 mars 2012 

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) considère les ondes issues de la communication sans fil comme «éventuellement cancérigènes». Selon le CIRC, le risque de cancer pour ce type de rayons est donc similaire à celui de l’insecticide DDT, interdit à juste titre. Les Médecins en faveur de l’environnement (MfE) constatent avec inquiétude que les 
valeurs limites censées protéger la population suisse – et notamment les groupes vulnérables comme les enfants et les femmes enceintes – constituent une protection insuffisante. Dans un courrier envoyé à l’Assemblée fédérale, les MfE demandent donc 
l’application stricte du principe de précaution et – au vu du risque de cancer – des valeurs limites plus basses. 

Chambres d’enfants, logements, trams ou bureaux connaissent une exposition croissante au rayonnement de sources diverses: babyphones, téléphonie mobile, wifi, etc. Pourtant les études sont de plus en plus nombreuses à mettre en garde contre les graves conséquences sanitaires de la pollution électromagnétique pour les êtres humains et les animaux. 

Cataracte des veaux, maladie d’Alzheimer, cancer… 

Dès 2001, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) considérait que les champs magnétiques issus notamment des lignes de courant pourraient être cancérigènes. Et une étude suisse de 2008 postule un risque plus élevé de contracter la maladie d’Alzheimer pour les riverains des lignes à haute tension. D’autres études portant sur le risque de tumeur cérébrale établissent également un risque plus élevé pour cette pathologie en cas d’usage du téléphone portable. C’est pourquoi le CIRC, rattaché aux Nations Unies, considère en 2011 que les ondes de téléphonie mobile sont «éventuellement cancérigènes». Et l’Université de Zurich établit en 2012 une prévalence dix fois plus élevée de la cécité de naissance (cataracte) des veaux pendant la durée d’exploitation d’une antenne relais installée sur une étable. 

Stricte application du principe de précaution, abaissement de valeurs limites 

«D’un point de vue médical, il est urgent d’imposer le principe de précaution pour la téléphonie mobile, le wifi, les lignes à haute tension, etc.», constate le Dr Peter Kälin, président des Médecins en faveur de l’environnement. La Chambre médicale autrichienne vient d’ailleurs de formuler la même exigence à propos des compteurs intelligents («smart meters»). Dans un courrier du 16 mars 2012 au Conseil fédéral et à l’Assemblée fédérale, les Médecins en faveur de l’environnement demandent de diviser les valeurs limites par dix. Et le Dr Yvonne Gilli, conseillère nationale, a repris les revendications des MfE en demandant au Conseil fédéral s’il est disposé à protéger la population, à appliquer le principe de précaution et à abaisser les valeurs limites. 

Contact: 
Dr Martin Forter, Bâle, directeur MfE 061 691 55 83 Dr en médecine Peter Kälin, Leukerbad, président Mfe 027 470 21 77 
Le courrier à l’Assemblée fédérale et l’intervention parlementaire d’Yvonne Gilli sont disponibles en allemand sur www.aefu.ch.

Fondée il y a 25 ans, l’association des Médecins en faveur de l’environnement (MfE) regroupe environ 1500 médecins en Suisse. 
Médecins en faveur de l’environnement (MfE) case postale 4013 Bâle 061 322 49 49info@aefu.ch www.aefu.ch

SOURCE : http://www.robindestoits.org/Telephonie-mobile-1500-medecins-suisses-demandent-des-valeurs-limites-plus-strictes-22-03-2012_a1610.html

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Montastruc-la-Conseillère. Antennes-relais: les maires débattent

  PUBLIÉ LE 30/04/2012 03:45 | LA DÉPÊCHE DU MIDI

De nombreux maires sont concernés par l'implantation d'antennes relais sur leur commune./ Photo DDM

De nombreux maires sont concernés par l’implantation d’antennes relais sur leur commune./ Photo DDM

À l’occasion de la rencontre entre André Laur, accompagné de sa suppléante Hélène Gayraud, avec les maires du canton, le conseiller général a apporté des réponses aux élus municipaux sur les sujets qui les préoccupent.

L’installation d’antennes-relais en divers points du canton a fait l’objet d’une longue discussion afin d’apporter un éclairage à la fois réglementaire et technique pour que chaque maire puisse disposer d’éléments objectifs et se faire une opinion équitable. Tous les participants ont jugé que ce dossier était très sensible compte tenu des risques possibles pour la santé, tout en constatant le fort développement des nouvelles technologies de l’information et des communications.

Par ailleurs, il a été constaté que la réglementation actuelle ne permet pas aux maires de s’opposer à ces implantations. Plusieurs décisions du Conseil d’État, ainsi que des réponses ministérielles l’ont confirmé récemment.

D’où la difficulté pour les élus d’appliquer ne fut-ce que le principe de précaution. André Laur a rappelé que le pouvoir de police des ondes relève de la responsabilité de l’État par le biais de l’Agence de régulation des communications électroniques de la poste (ARCEP) et de l’Agence nationale des fréquences (ANFR).

André Laur a également évoqué les modifications des conditions d’attribution des subventions pour les travaux d’urbanisation et de modernisation des chaussées en centre-bourg, dues, pour l’essentiel aux charges nouvelles non transférées en totalité par l’État aux assemblées départementales.

Ces réunions sont nécessaires pour les maires afin d’obtenir des informations précises : réglementation des bornes d’incendie, suppression de la participation pour le raccordement d’égout, à l’assainissement collectif, l’état des routes départementales suite à la période froide de cet hiver, mais aussi préparation des dossiers de demande de subvention. Autant de points abordés par André Laur qui se veut toujours à l’écoute des communes du canton et de ses habitants.

source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/04/30/1342463-montastruc-la-conseillere-antennes-relais-les-maires-debattent.html

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