Plein feux sur les effets imperceptibles des nanoparticules

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CORDIS Nouvelles

[Date: 2013-09-23]

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Des vêtements aux produits de cosmétique en passant par les appareils électroniques utilisés quotidiennement, les nanotechnologies sont de plus en plus présentes. Mais si l’industrie a maîtrisé la production de tels matériaux, on sait bien peu de choses sur ce qu’ils deviennent après la fin de leur vie utile. Le projet NANO-ECOTOXICITY s’est donc intéressé à leur impact sur les organismes présents dans le sol.

La croissance économique, l’augmentation de la population et la raréfaction des ressources sont trois facteurs majeurs de ce qui est probablement l’une des équations les plus difficiles à résoudre pour l’humanité. De nombreux scientifiques conviennent qu’une partie de la solution réside dans les nanotechnologies. Elles permettent de fabriquer des appareils plus petits, plus rapides, plus légers et moins coûteux, tout en utilisant moins de matières premières et en consommant moins d’énergie.

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Il reste cependant un long chemin à faire avant que les nanotechnologies puissent être considérées comme le Saint Graal du développement scientifique. Leur impact sur la santé et sur l’environnement reste relativement peu connu et fait l’objet d’un vif débat entre les scientifiques, les entreprises, les décideurs politiques et les militants de l’environnement.

Nous avons aussi constaté que les organismes exposés aux nanoparticules d’argent lors d’études à court terme accumulaient plus d’argent que face à une même concentration massique d’ions argent. Cependant, ils souffraient de moins d’effets toxiques. Cette observation contredit l’hypothèse que la concentration interne est directement reliée à la concentration chimique sur le site cible, et donc à sa toxicité. Ceci a conduit à un nouveau concept pour la nano-écotoxicologie.

Ce que l’on ignore encore c’est si l’accumulation des nanoparticules d’argent peut devenir toxique à long terme (par exemple par dissolution et libération d’ions) dans les cellules et les tissus où elles sont stockées. Dans ce cas, les concentrations accumulées plus élevées conduiraient à une toxicité à long terme supérieure des nanoparticules par rapport aux formes ioniques. Ces nanoparticules accumulées seraient donc des «bombes à retardement» internes, importantes pour les effets et la toxicité à long terme.

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