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L’Observatoiredes ondes prêt à émettre

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L'Observatoire des ondes prêt à émettre

société Une start-up propose aux communes de contrôler le niveau d’exposition des populations

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Avec l’arrivée de la 4G sur les réseaux mobiles, la forêt des antennes-relais va encore connaître une poussée. Un casse-tête pour les communes, souvent écartelées entre les sollicitations pressantes des opérateurs et l’inquiétude légitime des riverains sur les émissions électromagnétiques. D’où l’idée d’Exem, une start-up implantée à Labège Innopole, de lancer un Observatoire des ondes. «Nous proposons aux collectivités d’installer des stations de mesure des champs électromagnétiques sur leur territoire», explique Guilhem Astre, le directeur de ce laboratoire agréé. Les données recueillies, rafraîchies toutes les heures, seront disponibles sur un portail Web*. Les mairies pourront choisir de rendre, ou pas, ces informations accessibles au public. Quoi qu’il en soit, elles disposeront d’une cartographie de l’exposition de leurs populations aux ondes. «C’est un outil d’aide à la décision qui peut faciliter les relations avec les opérateurs», résume Guilhem Astre.

Impacts sanitaires

Une proposition étudiée de près par Pascal Boureau, l’adjoint à l’Environnement de la commune de Blagnac, pas mal sollicité en ce moment par les nouveaux opérateurs. «Cet Observatoire permet de préserver la population des impacts sanitaires de la téléphonie mobile et de surveiller en particulier les zones sensibles comme les crèches ou les établissements scolaires», estime l’élu. Le Blagnacais participe à un groupe de travail de la Communauté urbaine qui «s’intéresse à la démarche». Il envisage à terme «une information transparente du public», sur le modèle des mesures de la pollution atmosphérique délivrées par l’Observatoire régional de l’air. On imagine déjà les opposants aux antennes-relais cliquer compulsivement sur les courbes de l’Observatoire. Pourtant, Marie-France Hébrard du collectif Antennes 31 reste prudente. «La transparence ne résout pas tout, assure-t-elle. Ce qu’il faut absolument, c’est légiférer sur les seuils d’exposition.»

Hélène Ménal

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