Communiqué de presse (29 octobre 2012) – Le RES soutient les revendications des grévistes de la faim de l’association E3M.

Lire le communiqué de presse au format pdf : http://www.electrosensible.org/documents/presse/Communique_de_presse_E3M_29112012.pdf


Certains vaccins seraient des promoteurs de la Myofasciite à Macrophages
– Témoignage d’une victime du vaccin hépatite B

Autre témoignage : http://lebiolavie.activebb.net/t1065-temoignage-sur-le-vaccin-de-l-hepatite-b

Voir le film d’initiative cytoyenne :  “H1N1 ou le réveil salutaire du citoyen”



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Fertilité masculine : les dangers avérés des perturbateurs endocriniens

lemondefr_pet-copie-4.gif   LE MONDE | 05.12.2012 à 14h50 • Mis à jour le 05.12.2012 à 15h12 
Par Stéphane Foucart

Du plastique manufacturé ne contenant pas de bisphénol A, dans l'usine Cereplast, aux Etats-Unis.

Du plastique manufacturé ne contenant pas de bisphénol A, dans l’usine Cereplast, aux Etats-Unis. | AFP/MARK RALSTON

La concentration du sperme des Français en spermatozoïdes a chuté d’environ 32 % entre 1989 et 2005. Les résultats des travaux conduits par l’épidémiologisteMatthieu Rolland, de l’Institut de veille sanitaire (InVS), et publiés mercredi 5 décembre dans la revue Human Reproduction, sont interprétés par leurs auteurs comme “pouvant être liés à des facteurs environnementaux, dont les perturbateurs endocriniens”.

L’altération de la fertilité masculine est l’un des effets attendus de l’exposition à ces molécules de synthèse, qui interfèrent avec le système hormonal. “Ce peut être des molécules qui miment l’action de certaines hormones ou qui au contraire en sont des antagonistes”, explique l’endocrinologue Ana Soto – de la Tufts University à Boston, aux Etats-Unis –, l’une des premières biologistes à avoir mis en évidence, dans les années 1990, les effets de ces molécules, qui entrent dans la composition de plastiques alimentaires (bisphénol A), d’insecticides, de retardateurs de flamme, de cosmétiques, etc. Un grand nombre d’autrespathologies leur sont associées.

En particulier, l’augmentation de l’incidence des cancers hormono-dépendants (prostate, sein, testicule, thyroïde) constatée depuis une trentaine d’années, est probablement, en partie au moins, liée à ces substances. Certaines – comme le bisphénol A – imprègnent l’ensemble de la population.

Selon les données de l’InVS, citées dans un récent rapport de l’Académie demédecine, l’incidence du cancer de la prostate en France a ainsi plus que quintuplé entre 1978 et 2008, avec un déplacement du pic d’incidence vers des catégories plus jeunes de la population. Au cours de la même période, les incidences des cancers du sein et du testicule ont doublé.

Dans ces tendances à la hausse, les effets de sur-diagnostic liés aux campagnes de dépistage sont impossibles à mesurer précisément. Mais, souligne Mme Soto,”les dégâts de perturbateurs endocriniens sur l’appareil reproducteur mâle ont été montrés sur l’animal, de longue date”.

Les premiers travaux en ce sens ont été publiés en 1998 par le biologiste américain Frederick vom Saal, de l’université du Missouri. Ils mettaient en évidence une altération du système reproducteur et une baisse de la production de sperme chez les rats qui avaient été exposés in utero à de faibles doses de bisphénol A.

AGE DE LA PUBERTÉ

La baisse de la fertilité, l’augmentation d’incidence des cancers hormono-dépendants ne sont pourtant pas tout. Depuis quelques années, le perturbateur endocrinien le plus étudié, le bisphénol A, est, par exemple, suspecté d’être impliqué dans un vaste registre d’effets délétères, désormais bien documentés sur l’animal, en laboratoire : obésité, troubles du comportement (hyperactivité, déficit d’attention, anxiété) et surtout avancement de l’âge de la puberté chez les femelles. Mais ils sont, dans la population humaine, moins facilement mesurables que la qualité du sperme. L’avancement de la puberté chez les filles devrait ainsifaire l’objet d’une attention particulière, en 2013, de l’Institut de veille sanitaire.

La régulation des perturbateurs endocriniens est au centre de nombreuses discussions au niveau européen depuis une décennie. En France, le bisphénol A doit être banni, dès 2015, des contenants alimentaires. Mais de nombreuses agences de sécurité sanitaire, comme la Food and Drug Administrationaméricaine ou encore l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) le considèrent toujours comme sans danger aux niveaux d’imprégnation mesurés dans la population générale.

Stéphane Foucart

Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/12/05/fertilite-masculine-les-dangers-averes-des-perturbateurs-endocriniens_1800127_3244.html


VOIR AUSSI : http://www.robindestoits.org/Pour-quelles-raisons-le-sperme-fait-il-grise-mine-FranceTvInfo-06-12-2012_a1849.html

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Castelmaurou. Deux pétitions contre les antennes relais

  PUBLIÉ LE 29/11/2012 08:20

Suite à un courrier de l’opérateur SFR, deux pétitions ont été lancées contre le projet d’une antenne relais sur le château d’eau, propriété du Syndicat des Eaux des cantons Centre et Nord de Toulouse. La municipalité n’a plus compétence pour refuser ce type d’installation dont la nuisance pour la santé relève de l’Etat.

La première liste a été initiée par l’association l’Observatoire de Castelmaurou.

La deuxième a été lancée par le collectif «Préservons Santé et Environnement» réactivé début juin et présidé par Viviane Bouquie.

SFR est déjà implanté chemin de Lourmet et route du Clos du loup et la mise en place de ses trois antennes supplémentaires viendront s’ajouter aux trois d’Orange existantes.

Les mesures effectuées avant installation du nouveau relais mettent en évidence une variation de 0.35 à 1.03 V/m alors que le Conseil de l’Europe préconise de tendre vers 0.2V/m.

La Dépêche du Midi

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/29/1501363-castelmaurou-deux-petitions-contre-les-antennes-relais.html

 

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Les divers courriers envoyés par Robin des Toits aux ministres et responsables gouvernementaux.

Lettre à Cécile DUFLOT : "Politique du logement et dangers sanitaires d'origine électromagnétique" - Robin des Toits - 25/10/2012

Compteurs LINKY : lettre ouverte à Madame Delphine BATHO – Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie – 16/11/2012

Copie à Madame Cécile DUFLOT, Ministre de l’égalité des territoires et du logement

Madame la Ministre, 

L’association nationale Robin des Toits pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil a appris, à la lecture du « Moniteur » du 11 octobre dernier, que vous alliez « reprendre le projet » du déploiement du compteur intelligent dit « Linky » et qu’un groupe de travail allait être mis en place à cet effet. 

Nous espérons que cette reprise d’une opération lancée d’une manière extrêmement critiquable par le gouvernement précédent sera l’occasion d’une amélioration substantielle du projet qui, en l’état actuel, ne laisse pas de nous inquiéter. 

En effet, si, comme de nombreux citoyens et associations, nous nous inquiétons de la richesse et de la finesse des données personnelles collectées par le compteur, si, comme beaucoup, nous trouvons suspectes et obscures les conditions dans lesquelles ce prototype a été choisi, si, comme une partie des observateurs, nous nous demandons si ce compteur va vraiment générer des économies pour les abonnés, notre principal sujet de préoccupation, en lien avec notre objet social, est le surcroît de pollution électromagnétique à laquelle ce nouveau compteur « intelligent » exposera les abonnés, au sein même de leur habitation. 

En effet, en l’état, les informations entre les appareils électriques et le compteur seront transmises par CPL (courant porteur en ligne), c’est-à-dire un signal que le circuit électrique « normal », non blindé, n’est pas fait pour transporter. Il en résulte un rayonnement constant, au moins près des murs, et une pollution de l’ensemble du circuit électrique de l’habitat. 

Arrivé au concentrateur, pour relayer l’information jusqu’à ERDF, nous passons en GSM, soit une technologie sans fil source de champs électromagnétiques importants. 

Voilà donc les citoyens exposés, du seul fait qu’ils utilisent de l’électricité, à une importante pollution électromagnétique qui vient s’ajouter à tout ce dans quoi ils baignent déjà (téléphones portables, antennes relais, DECT, WIFI, WiMAX…), dont l’effet cocktail n’est jamais étudié. 

Cette exposition serait particulièrement néfaste par son caractère subi (l’abonné est obligé d’en posséder un alors qu’il peut choisir de désactiver le WIFI voire de ne pas avoir de téléphone portable), proche (contrairement à une antenne relais qui se trouve sur le toit) et continu (contrairement, par exemple, à un téléphone portable que l’on peut éteindre). 

Or, des recherches indépendantes de plus en plus nombreuses montrent que l’exposition aux champs électromagnétiques peut favoriser cancers, maladies neuro-dégénératives, aggravation de maladies existantes comme le diabète, et chez les enfants, hyperactivité, autismes et troubles de l’attention et du développement. 

Un compteur intelligent c’est bien, que les enfants qui grandissent dans la maison aient une chance de le devenir, c’est encore mieux !! 

En mai 2011, l’OMS, pourtant peu soupçonnable de dureté excessive envers l’industrie, a classé les radiofréquences parmi le groupe des substances « cancérogènes possibles pour l’homme » (catégorie 2B). 

Partant, l’application du principe de précaution devrait conduire à éviter ces procédés partout où ils ne sont pas nécessaires. Or, les installations électriques, comme les compteurs, sont fixes : nul besoin pour eux d’utiliser des radiofréquences !! Des liaisons fixes, solides, comme la fibre optique, pourraient utilement transporter l’information pertinente, sans gaspillage énergétique et sans risque pour la santé. Nous vous remercions par avance de ne pas nous renvoyer, sur ce sujet, à l’ANSES. 

Son dernier rapport sur les radiofréquences date de 2009 et s’appuie sur des travaux beaucoup plus anciens, ce qui fait vraiment très loin vu la vitesse du développement technologique. 

La nouvelle classification de l’OMS rend obsolète tout ce qui s’est fait avant et crée un contexte radicalement nouveau. Un gouvernement n’a pas besoin d’experts pour prendre ses responsabilités et appliquer le principe, constitutionnel, de précaution. 

Les exemples américains et canadiens sont édifiants : dans ces deux pays, les compagnies de gaz, d’eau et d’électricité ont commencé à déployer des compteurs « intelligents ». 

Aux Etats-Unis, elles ont dû faire machine arrière, proposer une solution « d’opting out » aux abonnés, parfois réinstaller les anciens compteurs analogiques. Au Canada, les plaintes se multiplient, notamment à cause de problèmes de santé vécus par des personnes qui n’étaient, à l’origine, pas particulièrement « anti-ondes »… 

Dans notre univers mondialisé, ces exemples doivent être médités pour mettre en place, dans notre pays, des solutions sûres et incontestables. 

Tous les arguments de Robin des Toits contre le nouveau compteur « Linky » sont repris dans le recours que nous avons déposé le 25 Novembre 2011 contre la décision de généralisation en date du 28 Septembre dernier. Vous trouverez ce recours, toujours en cours d’examen devant le Conseil d‘Etat, joint au présent courrier. 

Comptant sur vous pour la prise en compte de ces observations dans l’intérêt de l’ensemble des citoyens, Et nous tenant naturellement à votre disposition pour tout complément d’information, Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de nos sentiments respectueux et dévoués. 

Porte-Parole national 
Etienne CENDRIER 

Source : http://www.robindestoits.org/Compteurs-LINKY-lettre-ouverte-a-Madame-Delphine-BATHO-Ministre-de-l-Ecologie-du-Developpement-durable-et-de-l-Energie_a1830.html


Lettre à Cécile DUFLOT : “Politique du logement et dangers sanitaires d’origine électromagnétique” – Robin des Toits – 25/10/2012

A l’attention de Madame Cécile DUFLOT 
Ministre de l’Egalité des Territoires et du Logement 

Objet : Politique du logement et dangers sanitaires d’origine électromagnétique 

Madame la Ministre, 

L’association nationale Robin des Toits souhaite vous alerter sur le fait qu’en matière de logement le développement continuel des pollutions d’origines électromagnétiques entraîne des dangers et effets nocifs croissants sur la sécurité et la santé[1] des français,compte tenu de l’obsolescence et de l’inadéquation grandissantes des normes en vigueur qui ne garantissent absolument pas l’innocuité. 

Or chaque jour qui passe, les sources de pollution extérieure s’intensifient avec la multiplication des antennes-relais et la 4G (multiplication par un facteur 50 du rayonnement) qui se prépare, n’augurant rien de bon, sinon une nouvelle catastrophe sanitaire, sans équivalent. Pourtant, dans le même temps, les preuves scientifiques s’accumulent au sujet du caractère pathogène ou létal des Champs Electro-Magnétiques (CEM) : cancers, leucémies, AVC, maladies auto-immunes ou neuro-dégénératives, dépressions, suicides, électro-hypersensibilité (EHS) et chimico-sensibilité (MCS), etc.

Or il semble que rien ne vienne arrêter ni même limiter cette fuite en avant technologique et électromagnétique pourtant incompatible avec la biologie de tout le vivant.

Lire la suite sur le site de Robin des toits 


Courrier au directeur des rédactions du Monde Magazine – Robin des Toits – 08/11/2012

A l’attention de Monsieur Erik IZRAELEWICZ – Directeur des rédactions 

Monsieur le Directeur de la rédaction, 

Vous avez fait paraître, dans votre édition du « Monde Magazine » datée du 28 octobre 2012, un article intitulé « la tablette, nouveau doudou numérique ». Cet article, tout en restant ouvert aux innovations technologiques actuelles, est remarquable par son caractère nuancé et non sottement technophile. Il souligne notamment l’absence de recul quant à l’utilisation des tablettes par les enfants et le défaut total de contrôle des applications prétendument pédagogiques. Sur ces points, ce « papier » est véritablement digne d’éloges. 

L’association nationale Robin des Toits, pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil, souhaite appeler votre attention sur le fait que ces développements omettent cependant un point particulièrement important, de nature à peser sur la décision des parents qui, en cette période d’approche de Noël, songent à offrir, ou à s’offrir, une tablette susceptible d’être utilisée par leurs enfants. Il s’agit de l’exposition aux champs électromagnétiques résultant de l’utilisation d’une tablette.

Lire la suite sur le site de Robin des Toits

Source : http://www.robindestoits.org/SUPER-Wi-fi-lettre-de-Robin-des-Toits-a-Madame-Marisol-TOURAINE-Ministre-des-Affaires-sociales-et-de-la-Sante-18-11_a1832.html


SUPER Wi-fi : lettre de Robin des Toits à Madame Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé – 18/11/2012

Madame la Ministre, 

Le lancement de l’expérimentation du Super Wifi a été annoncé récemment. Ce système a pour but de fournir un accès au Haut Débit à des utilisateurs situés dans des zones rurales. L’autorisation a été donnée pour la Seine-Maritime, pour tester la fiabilité technique du système et son absence d’interférence avec la TNT. Ces antennes devraient avoir une portée de 100 km, au moins. 

Vous n’ignorez pas que toutes les technologies sans fil qui sont déployées à grande vitesse depuis quelques années posent question quant à leur innocuité pour les personnes. Dans tous les pays, et dans le nôtre, dans toutes les régions, des voix se font entendre pour dénoncer les effets délétères du bain électromagnétique dans lequel toute la population tend à être immergée. 

Les témoignages de personnes atteintes se multiplient. Elles sont dites électrohypersensibles (EHS). La question est en fait plus complexe et les scientifiques qui y travaillent tendent à dire que le déclenchement d’une EHS est dû à un syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques (SICEM) qui dégénère en EHS pour une catégorie de population dite « susceptible ». L’absence de susceptibilité n’est donc pas une garantie contre la possibilité d’être atteint de SICEM. Car ce risque existe pour toute exposition trop longue ou trop forte à des CEM. Et donc pour une part de la population qui est et sera croissante si la politique actuelle n’est pas revue. Vous savez que les radiofréquences ont été classifiées potentiellement cancérogènes par l’OMS le 31 Mai 2011. Tout ceci est suffisamment alarmant pour que ce gouvernement ne se contente pas d’attendre les résultats de la consultation mise en place par ses prédécesseurs. Son orientation vers une explication psychologique des troubles vécus est très contestable (à Paris, menée par le professeur Choudat).

Lire la suite sur le site de Robin des Toits

Source : 

http://www.robindestoits.org/SUPER-Wi-fi-lettre-de-Robin-des-Toits-a-Madame-Marisol-TOURAINE-Ministre-des-Affaires-sociales-et-de-la-Sante-18-11_a1832.html


SAISIE DU PREFET DE LA REGION DES PAYS DE LA LOIRE – PREFET DE LOIRE ATLANTIQUE – Robin des Toits – 06/11/2012

au sujet du trouble à l’ordre public 
constitué par des émissions électromagnétiques clandestines.

Les émissions électromagnétiques du type LTE 4G ont été lancées à Nantes dans les conditions d’une double absence : 
– absence de toute enquête sanitaire préalable à la mise en service. 
Alors qu’à leur niveau le plus haut en Europe les autorités judiciaires viennent de confirmer que les émissions du groupe téléphonie mobile sont cause de cancer. 
– absence de toute information publique de la population. 

L’association nationale Robin des Toits a demandé à ce sujet une audience au Préfet de la Région des Pays de la Loire, également Préfet de Loire Atlantique. 
S’agissant d’un trouble à l’ordre public, l’autorité à saisir était évidemment celle qui a la charge d’y veiller. 

Au cours de cette audience, tenue dans les locaux de la Préfecture le 30 Octobre 2012, l’association nationale Robin des Toits a présenté au Préfet deux informations sur l’état présent des reconnaissances officielles de l’attaque de la Santé par ce groupe d’émissions. 
Dans les domaines politique, judiciaire et scientifique. 
En précisant que dans la situation actuelle, la responsabilité des autorités en charge des réglementations est pleinement engagée. 
Et que le risque encouru se nomme mise en danger d’autrui. 
L’association a de plus présenté au Préfet trois propositions d’action. 

Pour information, nous vous joignons copie du dossier remis au Préfet. 

Robin des Toits a déclaré qu’il était disponible pour toute coordination d’information et d’action avec les Services Publics. 

Nous vous tiendrons informés des suites données par le Préfet 

— 
Marc CENDRIER 
Chargé de l’Information Scientifique 

Brigitte BOUTEILLER 
Déléguée Régionale 

saisieprefetregionpaysdelaloire_2012_10_31.pdf SaisiePrefetRegionPaysDeLaLoire_2012_10_31.pdf  (134.4 Ko)

Source : http://www.robindestoits.org/SAISIE-DU-PREFET-DE-LA-REGION-DES-PAYS-DE-LA-LOIRE-PREFET-DE-LOIRE-ATLANTIQUE-Robin-des-Toits-06-11-2012_a1823.html



 

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OGM : la guerre secrète pour décrédibiliser l’étude Séralini

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LES BLOGS

Benjamin Sourice
Journaliste chez Précaire&Militant
Publié le 12/11/2012 à 13h15

Des grains de maïs MON810, génétiquement modifiés, produits par Monsanto, lors d’une manifestation anti-OGM à Trèbes, près de Carcassonne, le 23 janvier 2012 (ERIC CABANIS/AFP)

Pour enterrer définitivement l’étude controversée du professeur Gilles-Eric Séralini tendant à démontrer la nocivité potentielle d’un maïs OGM et de l’herbicide Roundup,ses détracteurs ont trouvé un moyen simple : obtenir de la très sérieuse revue Food and Chemical Toxicology (FCT) qui l’a publiée, qu’elle se rétracte et « retire » l’étude de la liste de ses publications.

C’est à quoi s’emploient de nombreux experts, dans une bataille qui ressemble à une opération savemment orchestrée. Une véritable guerre de relations publiques où tous les coups sont permis.

La revue scientifique a publié en ligne une vingtaine de lettres de détracteurs ainsi qu’une « réponse aux critiques » rédigée par l’équipe Séralini. Débat scientifique légitime, me diriez-vous ? Pourtant, derrière la cohorte des titres universitaires affichés, se dessine une « biotech-sphère » où s’entremêlent chercheurs en biotechnologie, spécialistes en politique de régulation et représentants de l’industrie.

La tactique de ces partisans de la biotechnologie ? Dénoncer la « mauvaise science » (« junk science ») de ces « chercheurs-militants » systématiquement présentés comme des « activistes liés à la cause écologiste » et « animés d’intérêts personnels ».

Un réseau international

L’une des premières lettres publiées est collective. Elle est signée par 26 personnes, pour la plupart des scientifiques, dont le détracteur national de Séralini : Marc Fellous de l’Association française pour les biotechnologie végétale (AFBV).

OGM : DEUX ARTICLES POUR POURSUIVRE LE DÉBAT

Nous publions ce lundi deux articles extrêmement contradictoires mais qui nous semblent intéressants l’un et l’autre, deux pièces à apporter au dossier OGM

Notre blogueur Benjamin Sourice, journaliste mais aussi militant anti-OGM (il a fondé le collectif « Combat Monsanto ») a enquêté sur les liens entre les détracteurs de l’étude de Gilles-Eric Séralini sur la supposée nocivité des OGM. Il en ressort que nombre d’entre eux sont liés à l’industrie agroalimentaire, voire à Monsanto.

Jérôme Quirant, pour sa part, membre du comité éditorial de « Science et pseudo-science », récapituleavec une grande clarté toutes les critiques – qu’il partage – contre l’étude de Séralini.

P. Riché

L’AFBV est également derrière lecommuniqué vengeur des Académies [PDF] dénonçantl’« orchestration de la réputation d’un scientifique […] pour répandre des peurs » ou insistant sur le profil « militant » deGilles-Eric Séralini.

Après enquête, nombre des co-signataires, aux côtés de Marc Fellous, sont liés au groupe pro-OGM Agricultural biotechnology world (AgBioWorld) animé par le généticien C.S Prakash, lui-même signataire de la lettre collective.

Prakash et son organisation sont également les auteurs de deux pétitions [la première recueille 57 signatures  ; la seconde 731] pour réclamer « la diffusion des données brutes » de Gille-Eric Séralini. Etonnamment, les premières signatures de chaque pétition correspondent aux mandataires de lettres envoyées à la revue FCT. Par ailleurs, de nombreux signataires anonymes profitent de ces pétitions en ligne pour écorner la réputation du Pr. Séralini

Campagnes virales et diffamation

En 2002, le quotidien britannique The Guardian révélaitqu’AgBioWorld avait joué un rôle majeur dans une « campagne virale » de diffamation contre le lanceur d’alerte Ignacio Chapelaaprès qu’il eut découvert la pollution génétique du maïs mexicain par des OGM.

L’enquête indique que le site de l’association était hébergé par le cabinet de communication Bivings, mandaté par Monsanto et dirigé par un certain Jay Byrne.

Celui-ci utilisait de fausses identités (« Mary Murphy et Andura Smetacek ») pour parler au nom « de la communauté scientifique » et insister sur les liens de Chapela avec les écologistes, assimilés à des « terroristes » et des « vandales ».

La société Bivings a été dissoute en décembre 2011 suite à une cyber-attaque des Anonymous dans la cadre de l’opération « End Monsanto ». Mais Byrne a depuis repris ses quartiers à Saint Louis (Illinois, USA), où siège Monsanto, avec sa nouvelle société V-fluence.

C’est le même type de stratégie de diffamation que suit Henry Miller, signataire du courrier collectif à FCT, référent « régulation sanitaire » d’AgBioWorld et membre du think-tank néoconservateur Hoover Institution.

Dans une série d’articles publiée par Forbes, il qualifie l’étude Séralini de « frauduleuse » et dénonce les « profiteurs de peur » issus d’une« industrie de la protestation financée par les intérêts du bio ».

Or, cette tribune au vitriol est cosignée… par Jay Byrne. Le magazinea dû révéler a-posteriori son CV de responsable de la communication virale pour Monsanto (1997-2001).

Le CV de Henry Miller est tout aussi intéressant puisqu’il s’agit du « père fondateur » (1989-1994) de la réglementation des OGM au sein de l’Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (Food and drug administration). Il est l’architecte, avec l’ancien avocat de Monsanto Michael Taylor, du fameux« principe d’équivalence en substance », la pierre angulaire de la réglementation des OGM dans le monde entier.

Des conflits d’intérêts masqués

Autre tactique saisissante parmi les détracteurs de Séralini : dissimuler leur lien avec l’industrie en se présentant systématiquement comme des scientifiques rattachés à des universités ou des centres de recherche.

Il en va ainsi pour Anthony Trewavas et Bruce Chassy, référents « biologie » et « OGM » d’AgBioWorld. Tous deux auteurs de courriers réclamant la rétractation de Food and Chemical Toxicilogy.

Se présentant comme professeur émérite en sécurité alimentaire à l’université de l’Illinois, Chassy est un lobbyiste ayant participé à la rédaction de travaux pour Dow Chemicals, autre géant des biotech, afin de simplifier, voir supprimer, les réglementations sanitaires sur les OGM. Il est également le directeur de publication, avec un salarié de Monsanto, de deux rapports d’orientation [2004, PDF ; 2008, PDF] sur la réglementation des OGM pour l’International life science institute (ILSI), le principal lobby sur les questions de réglementation sanitaire touchant à l’agroalimentaire.

A noter que deux dirigeants du panel OGM de l’Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA), Harry Kuiper, qui l’a dirigé pendant près de dix ans (2003-2012) et Gijs Kleter, son actuel vice-président, ont travaillé sur ces documents stratégiques de l’ILSI sous la direction de Chassy.

Par ailleurs, si trois auteurs de lettres spécifient ouvertement leur lien contractuel avec Monsanto, le Dr. Andrew Cockburn se présente modestement comme « toxicologiste à l’université de Newcastle ». Pourtant, jusqu’en 2003, M. Cockburn était Directeur Scientifique pour Monsanto Europe/Afrique avant de monter sa société de lobbying Toxico-Logical Consulting Ltd

Et puisque ce monde est petit, le Dr. Cockburn est également directeur du Groupe d’Experts de l’ILSI sur l’évaluation des aliments contenant des nano-matériaux…

Un lobby à 13 milliards de dollars

La litanie des conflits d’intérêts et autres positionnements pro-biotech de la cinquantaine de détracteurs publics de l’étude Séralini pourrait se poursuivre sur des pages. On croise des représentants de syndicats indiens de promotion des biotechnologie, d’autres souhaitant stopper la faim dans le monde avec une ration d’OGM, ou encore des spécialistes de la communication pro-OGM (David Tribe) et autreslobbyistes travaillant entre São Paulo (Lucia de Souza), Washington et Bruxelles, le triangle d’or des OGM…

Un monde clos qui réagit de façon épidermique à l’étude Séralini, celle-ci menaçant la stratégie commerciale bien huilée d’une industrie des semences OGM engrangeant 13 milliards de dollars en 2011. Face au poids de ce lobby, déterminé à enterrer toute voix discordante, la revue Food and Chemicals Toxicology pourra-t-elle résister ?

SOURCE : http://blogs.rue89.com/de-interet-conflit/2012/11/12/ogm-la-guerre-secrete-pour-decredibiliser-letude-seralini-228894

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Toulouse : Antennes relais, la Mairie aurait-elle un double langage?

 

Double langage  ?  ? ?? 
L’antenne relais, dont l’installation est prévue au 39 de l’avenue J. Lebrix, constituera la 20 ème pour ce secteur dans un rayon de 1 km. Cette implantation fait suite au permis délivré par la Mairie. Le risque sanitaire est patent avec 20 antennes aussi concentrées et la dépréciation des constructions est effective. Aussi des habitants et notre association se sont mobilisés, et cela d’autant que l’opérateur n’avait pas respecté les obligations légales et ses propres engagements, pris par écrit, d’information de la population. De plus le principe de précaution doit être effectif.
La Municipalité a été sensible aux actions menées : elle a organisé des rencontres entre élus et représentants
de notre association, entre élus, habitants et représentants de l’opérateur concerné. Il est apparu, lors de celles-ci, une convergence effective entre  les positions de fond (puissance d’émission, principe de précaution..) des habitants, de notre association et celles de la Municipalité. Comme le droit lui est reconnu, un habitant, voisin immédiat du lieu de
l’implantation de l’antenne, a déposé un recours auprès du Tribunal Administratif. Il y développe des arguments recoupant les positions de fond communes à la Municipalité, aux habitants et à notre association.
Dans sa réponse au Juge du Tribunal Administratif,  la Municipalité, pour faire avancer la jurisprudence, aurait pu prendre appui sur les arguments développés dans le recours, arguments qu’elle a pourtant partagé publiquement. Elle a décidé, au contraire, de rejeter ceux-ci mais surtout de demander une sanction financière de 1500€ à l’encontre de la personne ayant exercé ce recours. Nous pourrions comprendre que la Mairie conteste l’argumentation développée auprès du Tribunal Administratif au titre du permis accordé, mais pourquoi demander cette sanction financière ?
N’oublions pas que c’est l’opérateur qui, au départ, n’a pas respecté les engagements légaux d’information,  et que les arguments développées dans le recours sont une réelle convergence entre la Municipalité et les habitants.
La demande de 1500€ pourrait se justifier par le coût d’un tel recours pour la Mairie. Or il n’y a pas, dans le recours, de demande d’indemnisation financière De plus l’action menée par les habitants a été soutenue par notre association qui ne demande pas de subvention de fonctionnement à la Municipalité et qui n’a pas de local mis à sa disposition par celle-ci.
Si la municipalité persistait sur cette voie incompréhensible, véritable double langage, elle et les élus du secteur entameraient leur capital confiance envers les habitants et notre association, alors que notre engagement dans la démocratie de proximité a toujours été l’objet d’un dialogue clair et constructif.
Robert SARCOS


SOURCE : http://toulouse7notrequartier.com/

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